Va Chercher Bonheur !
- Taleenah
- 19 juin 2020
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 5 déc. 2021

Je ne pensais pas me retrouver en couple un jour et ressentir le manque de sexe.
Jusqu’à maintenant, ça ne m’était jamais arrivé. Limite quémander voire même m’énerver pour avoir mon petit coup de la journée.
Un comble quand on est dans la force de l’âge comme moi, non ?
Avec lui, j’avais l’impression de passer pour une obsédée sexuelle. Mais effectivement je ne pouvais pas penser à autre chose puisque je ne pouvais pas satisfaire mes envies et j’étais donc frustrée.
Merde quoi, être en couple et être frustrée sexuellement, ne pas baiser à sa faim !..
Tout un concept que j’ai découvert…
Mais détrompez-vous, je suis loin d’être naïve. Je sais très bien que c’est monnaie courante chez certains couples, des ... vieux couples.
Sauf que dans mon cas, je parle d’une relation qui était dans son deuxième mois de vie. DEUX MOIS !!!
Normalement, on doit être constamment l’un sur l’autre, c’est la découverte, la nouveauté, on apprend à se connaître mentalement et physiquement. En tout cas, c’est comme ça que je vois les choses.
Devoir réclamer ce qui pour moi doit se faire naturellement, c’est trop, et sur le long terme, pas gérable. Je suis quelqu’un qui s’ennuie vite de base, donc il ne faut pas me laisser trop longtemps sans attention et surtout sans ma dose de sexe.
Bref, tout ça pour dire que ce qui devait arriver, arriva…
Je suis partie chercher mon plaisir ailleurs.
« Va chercher bonheur ma fille ! »
Ah oui, désolé mais la vie est trop courte pour perdre son temps dans une histoire où l’on s’ennuie. Même si on s’entendait plus ou moins bien, en ce qui me concerne, le sexe reste une part importante.
Par contre, attention, en me lançant dans cette nouvelle histoire, je fais abstraction de tout le reste pour ne me concentrer que sur le plaisir, mon plaisir. Pas d'attache, pas de compte à rendre, pas trop de questions, je n'ai pas besoin de vraiment le connaître.
Je me suis donc retrouvée sur ce fameux site de rencontres commençant par un "B" et se terminant par un "doo". Après quelques échanges inintéressants avec certains spécimens de la gente masculine, je tombe enfin sur le partenaire qui me semble idéal.
Le truc inattendu, j’apprends que nous sommes nés le même jour. Mon moi masculin. Pouvais-je trouver mieux ?
En tout cas, pour notre premier soir, il met les petits plats dans les grands. Apéro classy au champagne et amuse-gueules. En plus, Monsieur possède une grande terrasse équipée d'un jacuzzi. Génial. Je comprends mieux pourquoi il m'a demandé si j'avais un maillot de bain dans ma voiture. Et, avec les quelques échanges que nous avions eus, je savais que la soirée basculerait vite.
Très taquin tout en restant subtil, ce que j'apprécie particulièrement.
Bref, un semblant de conversation, les bulles, et sa langue se retrouve rapidement dans ma bouche, et ses mains deviennent baladeuses … Hum, début très prometteur.
Me voilà donc allongée sur son canapé d’angle, robe relevée, jambes écartées, lui avec sa tête entre mes seins, et une main entre mes cuisses. Après avoir poussé délicatement mon string sur le côté, avec ses doigts, il part à la découverte de mon intimité, de TOUTE mon intimité. Il caresse d’abord mon clitoris, vérifie ensuite que je sois bien humide pour me pénétrer avec un doigt, puis deux. Ensuite, il en enlève un pour venir titiller mon petit trou avec. Je ne sais pas si c’est l’excitation ou juste ma mouille qui lubrifie déjà l’entrée, ou simplement les deux, mais son doigt rentre en moi avec une telle facilité que c’en est troublant. Cette double pénétration digitale est juste délicieuse et je jouis au bout de quelques minutes.
Je me relève afin de lui rendre la pareille. Je me jette littéralement sur la braguette de son jeans afin de libérer mon apéro à moi. Je découvre une jolie queue bien dure qui se dresse, prête à l’emploi. Elle sent bon en plus. Je me mets donc à saliver un maximum pour la prendre en bouche et qu’elle glisse le plus facilement possible.
Je l’entends gémir pendant que je le suce, et j’aime ça. Il me caresse les fesses en même temps. Entre 2 gémissements, il me dit même que je suis une cochonne, une grosse cochonne. Ça ne me dérange pas, il n’a pas tort. Il ne me laisse pas le finir, "il ne veut pas jouir comme ça", qu’il me dit. Il se relève rapidement pour aller chercher une capote et revient complètement nu et toujours au garde à vous, équipé de cette dernière.
Je lui tourne instinctivement le dos en me mettant à genoux sur le canapé et penchée bien en avant.
Il me prend donc en levrette, son sexe est dur, je le sens bien, il tape au fond et c’est bon, j'adore ça. Il accélère le mouvement, et avec son pouce revient titiller ma fleur d’anus, l’introduit en moi en même temps, et je ne tarde pas à jouir une deuxième fois.
« A mon tour … »
Et à ces mots, il se retire, puis vient forcer tout doucement l’entrée la plus serrée, qu’il a bien travaillé juste avant. Je le sens me remplir, d’abord doucement. Huum, j’avais oublié qu’une sodomie pouvait être aussi agréable.
« Qu’est-ce qu’on fait aux grosses cochonnes ?... On les encule comme ça, en douceur »
Bizarrement, je ne suis pas fan des « parleurs » mais là ça ne me dérange pas plus que ça, au contraire, je rentre même dans son jeu.
« Huum. Ouiii. Je suis ta salope. Baise-moi. Encule-moi. »
À mes mots, il accélère le mouvement et quelques instants après, il jouit en moi dans un grand râle comme si ça avait précipité la fin de l'ébat.
Après avoir pris une douche ensemble, nous avons fini la soirée, nus, dans son jacuzzi, avec une autre bouteille de champagne. Les bulles du bain et celles contenues dans la bouteille provoqueront un deuxième round, plus doux mais tout aussi bon.
Malgré tout, on ne se verra qu'une deuxième fois seulement. En effet, je mets moi même fin à cette relation naissante, car entre temps, je rencontre celui qui sera un de mes meilleurs amants, mais surtout le meilleur "cunnilinguiste" de ma vie.
Mais c'est une autre histoire ...
TALEENAH
"Cette histoire est vraie puisque je l'ai inventée." Boris VIAN
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