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Te Rendre Fontaine

  • Photo du rédacteur: Taleenah
    Taleenah
  • 17 juin 2020
  • 9 min de lecture

Dernière mise à jour : 16 mars 2021






« - Je veux te rendre fontaine, je veux te faire jouir, crier, me noyer dans ton sexe ».

Tels ont été ses mots.

Le genre de déclaration qui a un effet immédiat sur moi et mon entrejambe. Je m’en veux même d’être aussi réactive, pourtant il ne s’est pas passé tant de temps que ça, depuis ma dernière partie de jambes en l’air qui, de plus, avait été tout à fait satisfaisante.

En ce moment, je sens que j’ai comme un trop plein d’hormones, une énergie sexuelle débordante qui doit à tout prix être évacuée. Mon corps a besoin qu’on s’occupe bien de lui, d’ailleurs, je dirai même plus, il le mérite.

Avec lui, je sais que je ne serai point déçue, loin de là.

Et puis, je l’ai dit, j’en ai bel et bien fini avec la frustration sexuelle !

En fait, on se connait déjà, donc pas de raison de faire la timide ou de jouer la carte de celle qui veut se faire désirer.

Un ancien camarade du lycée qui est devenu, des années plus tard, un (ex) amant le temps de vacances au pays. D’ailleurs, si on m’avait dit à l’époque qu’il deviendrait un de mes meilleurs coups, je ne l’aurai pas cru. D’autant que nous avons tout de suite été « compatibles ». Il n’y a pas eu de fausses notes la premières fois, tout s’est passé comme si nous connaissions déjà nos corps et nos envies. Alors, imaginez les fois suivantes. Juste incroyable.

Ce fût presque comme une revanche sur le temps, ou plutôt un rattrapage de ces années où nous étions si jeunes et sans réelle expérience et que je ne le voyais naïvement que comme un ami. Comme quoi, la vie réserve bien des surprises.

Nous nous sommes perdus de vue ensuite.

Mais là, timing parfait pour ces nouvelles retrouvailles.

C’est tout à fait par hasard, que nous nous somme recroisés. Sur le parking d’un centre commercial. J’allais à ma voiture, lui sortait de la sienne. Nous sommes restés un petit quart d’heure à discuter avant d’échanger nos numéros. Juste à sa façon de me regarder, je savais que cette rencontre n’allait pas rester anodine, et je n’en demandais pas moins.

En effet, nos messages prennent vite une tournure coquine pour ne pas dire carrément sexuelle. Il se rappelle de chaque détail de nos premiers ébats, et prend un malin plaisir à me titiller avec. On prend donc rapidement rendez-vous pour se remémorer ces bons souvenirs directement dans la chair.

Quarante-huit heures avant le Jour J, on se sextote toujours, on se chauffe. Il m’envoie même un cliché prouvant son excitation et son impatience. Ce qui me donne l’eau à la bouche. Il me dit qu’il va abuser de moi, explorer toute mon anatomie, de A à Z, recto comme verso. WAOUW !

« - Si tu veux me limiter, c’est le moment. »

Je réponds « Non » du tac-o-tac, je ne veux surtout pas qu’il se retienne, ou qu’il fasse le mec

« sage », ce n’est pas ce dont j’ai besoin, au contraire, et je le lui dis. Il ne se doute pas à quel point j’ai envie de tout ça, de lui, de me laisser aller complètement.

« - Parfait… Tu n’imagines même pas ce qui t’attends.»

C’est le genre de mec qui, quand il veut vous faire plaisir, y va à fond, sans tabou, la jouissance de sa partenaire est sa priorité. Endurant et plus que généreux. Combo parfait.

Puis, il rajoute que depuis nos derniers ébats, il a perfectionné sa technique orale. Seigneur …

Il fait exprès de me dire ça, le vicieux, il sait que j’adore ça.

J’en ai des frissons.

Surtout que j’ai gardé un excellent souvenir de sa « technique », que ça soit avec sa langue ou ses doigts, il me faisait hurler de plaisir. Je ne suis à la base pas silencieuse quand je suis bien stimulée, mais avec lui, j’ai vraiment atteint des octaves. Donc qu’il me dise l’avoir perfectionné, fais descendre mon cœur dans ma culotte presque instantanément.

En effet, je n’ose pas imaginer ce qui m’attend …

Le Jour J.

Je le rejoins chez lui après le boulot. J’ai mon après-midi de libre et lui est off.

Il a préparé le déjeuner. Mais avant même d’arriver sur place, je sens qu’on va directement passer au dessert.

J’ai faim, mais pas de nourriture.

Une fois chez lui, il joue le parfait hôte, il me débarrasse de mes affaires et m’offre un verre de vin blanc, il s’est rappelé que c’était ce que je préférai. On parle un court moment, puis, je vais prendre une douche.

En sortant de la salle de bain, je ne porte qu’une serviette, et je vois qu’entre temps, il a mis la table.

« - J’espère que tu as faim »

« - Oui, mais pas de ça… »

A mes mots, un large sourire illumine son visage.

« - Ok »

Il s’approche de moi, m’embrasse tendrement, me prends la main, et m’emmène dans sa chambre.

Debout à côté du lit, nous nous embrassons. J’aime sa façon d’embrasser, et de mordiller ma lèvre inférieure. Il m’enlève la serviette, et ses baisers passent de mes lèvres, à mon cou, puis, à mes seins qu’il taquine du bout de sa langue avant de prendre chacun de mes tétons dans sa bouche. Ses mains caressent mes fesses en même temps, ou plutôt les malaxent. Puis, sa bouche continue sa course sur mon corps, il dépose des baisers le long de mon ventre. Il est maintenant à genoux devant moi, il me retourne pour embrasser ma fesse droite, puis la gauche, il les mordille même. J’adore ça.

Ensuite, il me demande de m’allonger sur le lit.

« - Hum, commencer par le dessert, ça me va aussi »

Toujours à genoux, cette fois-ci, en face du lit, il est à la parfaite hauteur pour ce qui va suivre.

« - Il est magnifique »

Il parle de mon clitoris. Oui, c’est bien ça. Il trouve mon clitoris magnifique. Il prend le temps de le regarder, il le titille un peu pour voir sa « réaction », on dirait qu’il l’étudie carrément… avant de se jeter goulûment dessus.

MON DIEU … Sa langue … Je manque de souffle. Je crie tellement que j’en ai la gorge sèche. Lui, n’arrête pas, est-ce qu’il respire ? Je ne sais pas, il doit être en apnée, je ne vois pas d’autre explication.

Il lèche, il aspire, suçote, mordille même parfois, mais c’est tellement bon. A chaque fois, qu’il aspire mon bouton de chair, je crois qu’une partie de mon âme s’en va avec. Je me cambre, m’agrippe à ce que je peux. Quand le bout de sa langue se durcit, et accélère pour se concentrer uniquement sur le point sensible, j’appuie sur sa tête.

« Oui, comme ça, t’arrête pas ! »

J’hurle tout le plaisir qu’il me donne, j’expulse l’orgasme, mon corps se libère de toutes les tensions qu’il pouvait contenir, je me liquéfie littéralement dans sa bouche, et lui, en redemande, il n’en laisse pas filer une goutte.

Il relève juste la tête pour me dire qu’il n’a pas fini. Moi, je me demande si mon corps va supporter un autre orgasme aussi intense.

Lui, ne se pose pas cette question quand il replonge de plus belle dans la moiteur de mon sexe qui bat la chamade. Je lâche des « Oh my God », des « Putain » entre 2 cris … Le pire, c’est quand nos regards se croisent… Je peux presque voir une ébauche de sourire sur son visage. Il aime me manger, il aime mon goût, il aime me voir dans tous mes états, il aime me faire crier. Il m’avait prévenu que c’était son intention de toute façon, et il n’a pas menti.

Les sons qui sortent de sa bouche pendant qu’il me déguste rajoutent à mon plaisir, les bruits de succion, de lapements, ma mouille mêlée à sa salive, ses propres gémissements me font complètement perdre la tête.

Je ne tarde pas à me laisser aller une deuxième fois. Un second orgasme qui n’a rien à envier au premier.

Pfffiiouuu… Ça doit à peine faire 10 minutes qu’il a commencé … Et ce ne sont que les préliminaires …

C’est encore mieux que dans mes souvenirs. DAMN !

Et quand il se redresse, ce n’est pas pour me laisser un peu de répit, non, c’est juste pour que ses doigts prennent le relais.

Un doigt, deux doigts, trois doigts, et il part à la recherche du fameux point G, il le trouve très vite d’ailleurs.

Je crie, je hurle, je pleure, je retiens sa main, puis je le laisse continuer, pour l’arrêter à nouveau, je lui dis « Non ! », « Stop ! », « Continue », « Arrête ! » … Je n’en peux plus, mon corps entier tremble, je ne le contrôle absolument plus. Et ça le fait rire.

« - Pourquoi « Stop » ? De quoi as-tu peur ? » me demande t-il.

« - Laisse-toi faire »

C’est vrai, de quoi pourrai-je avoir peur ?

Je ne le sais pas moi-même en fait, peut-être peur de perdre connaissance sous la violence de ce plaisir qui me fait presque suffoquer et me tordre, ou peut-être peur de simplement me pisser

dessus …

Vous la connaissez aussi, Mesdames, cette sensation, cette envie d’uriner à ce moment proche de la jouissance ultime. Tellement perturbant. So disturbing … Alors, inconsciemment, on se retient.

Peut-être peur, en fait, de vraiment découvrir que je peux être une femme fontaine grâce à lui, et de ne plus pouvoir m’en passer, de devenir dépendante de lui, de son toucher, de son savoir-faire, de son sexe …

Non, je ne peux pas me laisser aller à ce point, et puis, je veux bien jouir mais pas en mourir.

Dans tout ça, nous n’en sommes encore qu’aux amuse-gueules, aux préliminaires, qu’à la première scène du premier acte, et je n’en peux déjà plus.

Mais je dois me ressaisir, j’ai envie de lui donner un peu de plaisir avec ma bouche aussi. Il le mérite largement. Sauf qu’il me dit de ne pas bouger et se lève pour aller enfiler un préservatif.

« - Mais c’est à mon tour de te faire du bien »

« - T’inquiètes pas pour moi »

A ces mots, il se place entre mes cuisses, soulève mes jambes pour les mettre sur ses épaules et me pénètre de toute sa longueur. Je ne peux retenir un gémissement.

Il commence d’abord doucement ses va-et-vient en moi, avant de vite prendre un rythme plus soutenu accentué de coups vifs et profonds qui me font crier un peu plus fort à chaque fois.

J’essaye de ralentir ses élans avec mes mains. Sans succès. Il me pilonne.

« - Enlève tes mains »

Bien sûr, je n’obéis pas.

Il me donne un autre coup vif en guise de punition.

« - Enlève tes mains ! »

Je refuse toujours de les enlever.

Et, une autre « punition ».

À croire qu’en fait, j’aime ça. À cet instant, mon être est partagé entre le plaisir que je ressens mêlé à la douce douleur de ces pénétrations et ce besoin de garder un tant soit peu le contrôle.

J’enlève finalement mes mains pour me laisser submerger par la puissance de ses coups de reins mais surtout par celle de l’orgasme qui ne tarde pas à arriver.

Comment cela peut-il être aussi bon et en même temps si violent ? Faire mal et en même temps, faire le plus grand bien ?

Les mystères du corps humain me direz-vous…

Il n’arrête pas pour autant et me bascule sur le côté. Il ralentit quand même un peu la cadence, histoire de me ménager, mais pas longtemps.

Je m’accroche encore aux draps, à lui… Lui, me maintient fermement, je n’ai pas de marges de manœuvre, ou d’échappatoire, je ne peux que me laisser faire et prendre, prendre tout ce qu’il me donne, et il en a en stock.

Il me demande de jouir pour lui encore une fois.

Requête inutile puisqu’inévitable.

Quand mon corps se remet à trembler, je l’entends me dire « oui, vas-y », imperturbable dans son mouvement.

« - Tu n’imagines pas à quel point j’aime te voir comme ça. Je prends mon pied à te faire jouir.

Et moi ? Je peux, maintenant ? »

« - Non. Pas tout de suite »

« - Ah ouais ? T’en veux encore ? Hum, gourmande, c’est bien. Retournes toi alors »

Et c’est parti pour la chevauchée « levretique », avec quelques bonnes claques sur les fesses. Apparemment, il avait encore pas mal d’énergie en réserve. J’ai même du mal à tenir la position cambrée sous ses assauts vigoureux. Puis, il me demande de mettre mes bras en arrière afin qu’il me tienne de façon à ce que je n’ai plus aucun appui et qu’il ait un complet contrôle de la situation. Il accélère de plus belle et atteint après quelques secondes le point de non-retour dans un grand râle.

Nous sommes restés allongé sur le lit un moment pour reprendre notre souffle et nos esprits, puis, nous sommes enfin passés à table pour reprendre des forces avant le second acte.

Il est officiellement devenu le meilleur « cunnilinguiste » de ma liste. Et Dieu seul sait que j’en ai connu des bons, mais LUI… Sa langue. Infatigable. Assoiffée. Gourmande. Vorace même. Insatiable. Et moi. Submergée. Trempée. En transe. Extatique.

Debout, allongé, sa tête entre mes cuisses, ou moi, assise sur son visage, ou en levrette, toujours au bord de l’implosion. Il sait en plus donné pour mission de me faire éclabousser tous ses draps, et n'en démord pas. Y arrivera t-il ? Me laisserai-je faire ? M'abandonnerai-je à ce point ?

Peut-être à suivre ...

Lui seul possède désormais les clés de mon sanctuaire.



TALEENAH


"Cette histoire est vraie puisque je l'ai inventée." Boris VIAN


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