" Renaissance Woman "

Je fais donc suite à mon article sur la séance de dédicace avec Stevy Mahy pour son livre Renaissance Woman (lire ici) que j’ai lu depuis, dévoré devrais-je même dire...

La chanteuse ne se considère pas comme une écrivaine ou une coach de vie, son but, comme elle le dit elle-même, était de partager son expérience afin que cela inspire peut-être d’autres personnes et puisse même les aider à apprendre à s’aimer et surtout s’écouter.

Journal Intime. Réelle Introspection. Un Dialogue avec Soi Même.

Il est question, en effet, de développement personnel, de son épanouissement, de la prise de conscience de soi, et du renouveau (d'où le titre). J'avoue m'être moi-même reconnu dans certains passages où je me suis rendue compte que j’avais (eu) les mêmes interrogations, les mêmes craintes.

Je pense d'ailleurs que n'importe quelle personne (pas forcément de sexe féminin) peut s'y retrouver.

Sur la couverture du livre, vous pouvez voir de jolis symboles (juste au-dessus de nom de l’auteure).

Ces symboles sont des Adinkra. Des symboles d’origine africaine (Ghana/ Côte d’Ivoire) qui représentent des concepts ou des adages sur les aspects de la vie de la communauté. Ils transmettent un message évoquant la sagesse traditionnelle et des moments de vie personnelle. Inspirés de la nature, d’événements et rituels, d’animaux, d’objets et de plantes, leur signification véhicule des valeurs fortes.

On peut en distinguer 4 sur la couverture (du haut vers le bas) :

- Sankofa : lié au proverbe « ce n’est pas mal de revenir pour ce que vous avez oublié ». symbole de l’importance de l’apprentissage du passé. (J’ai moi-même ce symbole tatoué sur une de mes chevilles)

- Dono, le Tambour : représente la bonne volonté et la diplomatie.

- Dwennimmen, les Cornes de Béliers : symbole d’humilité et de force car même le Fort a besoin d’être humble.

- Hye Won Hye, « ce qui ne brûle pas » : symbole de l’incorruptibilité et de l’endurance. Capacité à endurer et surmonter les difficultés.

(source www.adinkra.org/htmls/adinkra_index.htm ; www.blakes.fr/adinkra-symboles-traditionels-de-sagesse-africaines/ )

On y retrouve les principes de la loi d’attraction. La pensée positive.

(chapitre 10. Changement ; page 81 ; chapitre 23. Apprentissage)

Que la pensée soit positive ou négative, elle façonne notre Energie Personnelle. Il est donc essentiel et fondamental que celle-ci soit positive pour espérer avoir des résultats positifs dans sa vie. C’est ressentir qui permet la manifestation. C’est en ressentant ce qu’on veut, qu’on réalise ce qu’on veut. Mais pour que cela fonctionne, il faut aussi un alignement, c’est-à-dire être d’abord 100% en accord avec soi-même.

La loi d’attraction est une histoire d’équilibre, d’harmonie et d’amour (l’amour de soi).

Plus vous apprendrez à vous aimer vous-mêmes, plus vous serez en mesure d’attirer à vous les bonnes choses que vous voulez.

Et mieux on apprend à se connaitre, mieux on appréhende ce que l’on veut pour soi et surtout ce que l’on ne veut plus. Par exemple, ne plus se laisser influencer et se retrouver dans certaines situations que l’on sait pourtant pas bonnes pour nous, ne plus laisser n’importe qui entrer dans notre vie, surtout si ces personnes n’y apportent aucune valeur ajoutée. Ne pas dire « peut être » alors qu’on pense « non »… etc

Apprendre à se pardonner est aussi absolument nécessaire dans le processus d’alignement cité plus haut. (chapitre 11. Se pardonner)

Se débarrasser de ce sentiment de culpabilité que l’on traine avec soi justement à cause des erreurs de parcours, des mauvaises décisions prises, des personnes mal intentionnées que l’on a laissés entrer dans notre vie et qui nous ont blessés. Voir tout cela comme une façon de renforcer son « système de défense » en tirant des leçons de ces mauvaises expériences.

Le concept de Visualisation (projection) complète le procédé. L’Univers est abondant. Demandez et il vous donnera. La loi d’attraction est à la fois très simple et subtil. Par contre, il ne s’agit pas d’attendre que tout change autour de soi comme par magie. Cela demande une participation active. « Aide-toi et le Ciel t’aidera » comme dit le fameux proverbe. Se créer des opportunités, travailler sur ses blocages.

(Page 16) « Pour avoir ce que je n’ai jamais eu, je dois faire ce que je n’ai jamais fait ».

La recherche du Bonheur (chapitre 21. Heureuse ?). On s’entête à le chercher à l’extérieur, à travers les autres, le matériel, alors qu’il se trouve en nous, en notre capacité à réaliser nos rêves.

(Page 120)

« L’état de rêve peut suffire à ton bonheur.

Ne sous-estime pas ta capacité à créer. »

« L’impossibilité de réaliser un désir ne réside pas entre les mains d’autres.

Souvent tu les laisses décider à ta place, tu donnes le pouvoir aux circonstances, au temps.

Ta croyance est le maître d’œuvre, elle donne le la.

Si tu ne crois pas, tu ne peux pas. »

(Page 98)

« On fait ce que l’on peut avec ce que l’on a mais la vie commence vraiment quand on lâche tout et qu’on se lance, pas sûr des résultats mais juste parce que l’on en a envie, parce qu’on est là pour ça, pour l’expérimenter cette vie. »

Voilà, simplement bien se positionner en tant qu’acteur de sa propre vie et pas juste spectateur. Il est vrai que cela demande aussi une dose de courage mais la récompense au bout en vaut largement la peine.

Cesser également d’attendre constamment la validation des autres, de se baser sur les jugements et regards extérieurs. (Page 99 à 103. Chapitre 17. Jugement)

Tant de questions … que l’on se pose ou que l’on devrait se poser à un moment donné …

Comment aimer l’autre si on ne sait pas comment s’aimer soi-même ?

Comment savoir ce qu’est vraiment l’Amour ? (chapitre 6. Parle-moi d’amour)

Quelques fois, on se met même à douter : est-ce que je mérite d’être aimé ? Pourquoi je ne suis pas celui ou celle que l’on choisit ? Qu’est-ce que je n’ai pas que l’autre a ? (chapitre 18. Choisie)

On se retrouve alors parfois à faire semblant pour paraître parfait aux yeux de l’autre, se comporter d’une façon contraire à notre vraie personnalité car on est persuadé que c’est le seul moyen de se faire accepter, d’être choisi, aimé.

Comment vivre pleinement son amour de façon épanouissante si on ne peut pas être soi-même ? Meilleure moyen de fausser dès le départ la relation avec l’autre et de s’y perdre soi-même.

Apprendre.

Parfois, on pense avoir déjà aimé, avoir été amoureux, savoir ce qu’est l’Amour, ou en tout cas, ce qu’on pense être l’Amour, jusqu’au jour où se rend compte qu’on se trompait.

Chaque relation est différente, et est une leçon. Bien souvent, elles nous ouvrent les yeux sur ce qu’on veut vraiment, ou plutôt ce qu’on ne veut plus vivre, plus subir dans le futur.

Par contre, quand on sait comment on veut être aimé, ou du moins, comment on pense mériter de l’être, alors on est souvent déçus. Chacun à sa façon d’exprimer ses sentiments, on ne peut malheureusement pas attendre de l’autre qu’il agisse comme nous l’aimerions ou comme nous l’aurions fait nous-mêmes. Certains sont plus dans les paroles affectives, les déclarations et d’autres sont plus dans les actes, la démonstration, les petites ou grandes attentions, cadeaux etc.

Il n’y a pas qu’une seule façon d’aimer, et surtout il n’y a pas de mode d’emploi.

Maintenant, j’aimerai faire un parallèle avec le livre de Paulo Coelho « L’Alchimiste ».

En effet, en parcourant ce journal intime, ce dialogue intérieur, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à ce livre qui m’a beaucoup marqué à une période de ma vie quand j’étais moi-même en pleine phase de Renaissance.

Il est également question d’accomplissement, plus précisément de « Légende Personnelle » à réaliser.

« Plus on s’approche de son rêve, plus la Légende Personnelle devient la véritable raison de vivre ».

À travers son œuvre, l’auteur veut nous faire comprendre qu’il n’y a pas de coïncidences, uniquement des signes que l’on choisit ou pas, de suivre.

Et il nous offre également, à un moment, un magnifique dialogue entre le personnage principal, Santiago, un berger parti à l’aventure, et son Cœur.

« - « Même si je me plains un peu, disait son cœur, c’est seulement que je suis un cœur d’homme, et les cœurs des hommes sont ainsi. Ils ont peur de réaliser leurs plus grands rêves, parce qu’ils croient ne pas mériter d’y arriver, ou ne pas pouvoir y parvenir. Nous, les cœurs, mourrons de peur à la seule pensée d’amours enfuis à jamais, d’instants qui auraient être merveilleux et qui ne l’ont pas été, de trésors qui auraient pu être découverts et qui sont restés pour toujours enfouis dans le sable. Car, quand cela se produit, nous souffrons terriblement, pour finir. »

- « Chaque instant de quête est un instant de rencontre, dit le jeune homme à son cœur. Pendant que je cherchais mon trésor, tous les jours ont été lumineux parce que je savais que chaque heure faisait partie du rêve de le trouver. Pendant que je cherchais mon trésor, j’ai découvert en chemin des choses que je n’aurais jamais songé rencontrer si je n’avais pas eu le courage de tenter des choses impossibles aux bergers. » »

Et je finis avec les mots de l’Alchimiste, qui explique que l’Univers lui-même nous met à l’épreuve pour savoir si nous sommes réellement prêts « à recevoir », ce qui rejoint la notion d’alignement :

« Avant de réaliser un rêve, l’âme du Monde veut toujours évaluer tout ce qui a été appris durant le parcours. Si elle agit ainsi, ce n’est pas par méchanceté à notre égard, c’est pour que nous puissions, en même temps que notre rêve, conquérir également les leçons que nous apprenons en allant vers lui. Et c’est le moment où la plupart des gens renoncent. C’est ce que nous appelons, dans le langage du désert : mourir de soif quand les palmiers de l’oasis sont déjà en vue à l’horizon.

Une quête commence toujours par la Chance de Débutant. Et s’achève toujours par l’Épreuve du Conquérant. »

En conclusion.

Savoir s’écouter.

Se faire confiance.

Savoir prendre du recul.

Relativiser.

Croire en soi et en ses rêves.

Bonne Lecture !