Notre Petit Secret
- Taleenah
- 17 juin 2020
- 10 min de lecture
Dernière mise à jour : 16 mars 2021

Être une femme de pouvoir, ce n’est pas tous les jours facile, surtout en ce qui concerne les relations amoureuses, et même quand il s’agit uniquement de sexe.
Beaucoup ne se sentent pas à la hauteur ou ont peur de ne pas l’être ; d’autres n’assument pas le fait de fréquenter une femme qui touche le double de leur salaire, ils se sentent diminués ; et d’autres sont carrément effrayés et prennent leurs jambes à leurs cou.
Je n’ai très souvent pas le temps de gérer les états d’âmes de ces messieurs, surtout que, concrètement, je ne leur demande qu’une simple et unique chose : me faire jouir. Oui, c’est tout ce que je leur demande, me faire grimper aux rideaux, me faire perdre enfin le contrôle.
Avoir toujours tout sous contrôle, c’est mon job presque 7 jours sur 7, donc il est important pour moi de pouvoir me débarrasser de toute cette pression quand je le veux, comme je le veux. En ce qui me concerne, le sexe est la meilleure façon pour moi d’y arriver, quand il est bien fait, évidemment.
À à peine 40 ans, je suis déjà vice-présidente d’une grande multi nationale avec toutes les responsabilités qui vont avec, et il est vraiment difficile pour moi d’allier vie professionnelle et vie sentimentale. J’ai déjà essayé et à chaque fois, ces essais ont été des échecs cuisants. Mais je dois tout de même, avouer que j’ai toujours fait passer ma carrière avant tout le reste, et je n’en serais pas où je suis aujourd’hui si je ne l’avais pas fait. De toute façon, je n’ai jamais réellement aspiré à avoir une vie de famille bien rangée comme la plupart des gens, au grand dam de ma famille et de mes amies.
D’ailleurs, ces dernières ne désespèrent pas de me voir un jour casée, et pour cela, elles m’organisent régulièrement des rendez-vous avec des soi-disant bons partis désireux de s’engager dans une vraie relation durable.
Comment leur dire que je ne suis pas sûre de vraiment le vouloir moi-même, alors pour ne pas « décevoir » et surtout pour ne pas avoir à affronter des regards désapprobateurs et recevoir des leçons de morale, j’accepte à chaque fois avec le sourire, en leur disant toutefois de ne pas trop en espérer.
Donc, une fois n’est pas coutume, on est samedi soir, et je me retrouve à la table d’un grand restaurant, en charmante compagnie, je dois l’avouer. Un bel homme, la quarantaine toute fraiche, tout sourire, grand et très élégant, et surtout un gentleman. Il a carrément fait envoyer une limousine pour venir me chercher à mon domicile. Un peu tape-à-l’œil, certes, mais j’ai adoré l’attention. Et ce que j’ai aimé aussi, c’est le chauffeur qui allait avec : un grand et beau jeune homme, sans doute métissé, à locks, avec des yeux d’un marron clair hypnotisant. Juste avant de m’installer à l’intérieur du véhicule de luxe, je lui fais un beau sourire qu’il me renvoie. Hum, vraiment charmant. S’il ne conduisait pas, je l’aurai volontiers invité à me tenir compagnie à l’arrière pour faire un brin de causette.
Dans l’ensemble, le dîner se passe très bien, Monsieur n’est pas avare de compliments sur ma personne, il s’exprime très bien, a de la conversation et fait même preuve d’humour. L’amie que nous avons en commun m’avait fait un petit topo sur lui, donc je sais déjà que c’est un autoentrepreneur qui a très bien réussi dans le domaine de l’informatique, jamais marié, mais père d’une petite fille, et qu’il peine à refaire sa vie à cause de son travail ayant pris une place trop importante. Il m'a d’ailleurs plusieurs fois assuré qu’il était prompt à réaménager son temps pour la femme qui partagera sa vie.
Il me fixe les yeux brillant d’envie.
Il est donc plus qu’évident que je lui plais, et je mentirai si je disais que ce n’est pas un minimum réciproque. Mais suis-je prête, moi, à réaménager ma vie pour un homme ? Celle-ci et son organisation actuelle me conviennent plutôt bien comme cela. Je me dois tout de même de bien y réfléchir.
La fin de ce petit rendez-vous galant arrangé a sonné et Monsieur me raccompagne donc à la limousine où le charmant chauffeur attend, déjà prêt à m’ouvrir la portière. Mon hôte me souhaite une bonne nuit et me dit qu’il a hâte de me revoir, juste avant de déposer un baiser au coin de mes lèvres et de me faire un baise-main. Gentleman jusqu’au bout.
« - Je vous la confie jeune homme, c’est votre course la plus précieuse de la soirée, prenez-en soin !» lance t-il au chauffeur.
Il ne pense pas si bien dire. Ses paroles vont être suivies à la lettre.
« - Évidemment, Monsieur ! »
A cet instant, nos regards se croisent dans le rétroviseur, et je sens comme un léger frisson traverser mon corps. Je m’empresse de faire monter la vitre de séparation pour ne pas laisser paraître mon trouble.
Je viens de passer une agréable soirée avec un homme charmant, pourquoi suis-je autant perturbée par un simple chauffeur de limousine, aussi mignon soit-il. Après quelques minutes, je décide quand même d’entamer la conversation en baissant la vitre teintée qui nous sépare.
« - Un problème, Madame ? Besoin de quelque chose ? »
Hum, ne me tentez pas, jeune homme …
« - Non, aucun problème, juste envie de faire la conversation, si ça ne vous dérange pas. »
« - Absolument pas, Madame, de quoi avez-vous envie de parler ? »
Bien…
Je commence par lui demander son prénom. Il me dit s’appeler Ismaël. Je lui dis que c’est un joli prénom et lui demande si mon rendez-vous est son employeur. Il me répond que non, mais que Monsieur T. fait appel à la société pour laquelle il travaille assez régulièrement pour ses déplacements. Il m’explique également qu’en réalité, il fait le chauffeur pour payer ses études d’architecte et qu'il souhaiterait dans l’absolu, ouvrir son propre cabinet. Je le trouve encore plus attirant après cette confession.
« - Et quel âge avez-vous, Ismaël ? Si ce n’est pas indiscret de ma part, bien sûr. »
« - J’ai 27 ans, Madame, et c’est ma cinquième et dernière année d’études, si tout se passe bien. »
« - Humm, vous êtes donc né en 89, c’est le crû du moment, en pleine émancipation sexuelle. »
C’était plus fort que moi.
Silence.
« - Excusez-moi si je vous ai choqué Ismaël… »
« - Non, non, vous ne me choquez pas, Madame ».
J’espère bien que non, mais il est clair qu’il ne s’attendait pas à cette réflexion.
J’ai très rapidement fait le calcul, après tout, ça ne fait que douze ans de différence, et comme je ne fais pas mon âge, disons que ça n’en fait que cinq.
Je décide d’ouvrir la bouteille de champagne mise à ma disposition dans la limousine. Petite attention de mon hôte de ce soir, une grande marque, celle que je préfère. Il a dû se renseigner sur moi lui aussi. Pendant ce temps, je sais que mon nouvel « ami » m’observe dans le rétroviseur et j’aime ça. Je vais donc lui donner un petit spectacle en prime.
« - Pfffff… J’étouffe dans cette robe, je ne la supporte plus, je vais me mettre à l’aise, d’accord ? »
« - Euh… Oui… Euh… Voulez-vous que je remonte la vitre ? »
« - Absolument pas, Ismaël, sauf, si cela VOUS met mal à l’aise … »
Et au même moment, je fais descendre la fermeture éclair située sur le côté de ma robe moulante, au tour des bretelles, ensuite, de descendre, dévoilant mon soutien-gorge pigeonnant. Je jette un rapide coup d’œil dans le rétro et, c’est bien, il n’en perd pas une miette. Dans les secondes qui suivent, je me suis entièrement débarrassée de ma robe et me retrouve juste vêtue de mon petit ensemble en dentelle rose poudré. Je me ressers une coupe de champagne.
« - Quel dommage tout de même de boire cette bouteille seule… »
« - Je vous aurais bien accompagné, mais ça ne serait pas très professionnel de ma part. »
« - Et c’est tout à votre honneur, Ismaël »
Tout en le fixant dans le rétroviseur, j’ajoute que j’apprécie particulièrement cette marque-ci de champagne, et qu’elle a en quelque sorte un effet aphrodisiaque sur moi. Puis, je fais doucement glisser une de mes mains dans ma petite culotte en dentelle et commence à me caresser sans le lâcher du regard. D’ailleurs, après réflexion, c’est un miracle que nous soyons arrivés à bon port, car il avait plus souvent les yeux rivés sur moi que sur la route.
Je me caresse donc doucement malgré l’excitation, car je ne veux pas jouir tout de suite, en tout cas pas comme ça. Et je sens que lui, a effectivement, de plus en plus de mal à se concentrer sur la route, je crois même qu’il transpire un peu.
Je me laisse glisser légèrement sur la banquette et écarte mes jambes pour lui, je pousse ma culotte sur le côté pour introduire 2 doigts en moi, et je me mets à gémir. Fort. Je ne vais pas pouvoir me retenir plus longtemps, la situation accroît considérablement mon plaisir et je me laisse donc aller dans un merveilleux orgasme.
Quelques minutes après m’être remise de mes émotions, je vois la portière s’ouvrir et apparaître mon chauffeur.
Quoi ?
Qu’est-ce qui se passe ?
Apparemment, je ne me suis même pas rendue que nous étions arrivés. Il a bien pris soin de se garer dans le parking sous-terrain de mon immeuble. Il vient donc me rejoindre pour passer aux choses sérieuses. Super. Je n’en attendais pas moins
Il se jette presque sur moi, m’embrasse, et détache mon soutien-gorge avec une grande dextérité qui m’étonne même un peu.
« - Vous êtes tellement belle et bandan… pardon, excitante ! »
Il continue à me vouvoyer et en plus, reste poli, trop mignon.
Et ça, pour bander, il bande comme un âne. Je peux parfaitement sentir son érection à travers son pantalon que j’essaye de détacher. Mais, il veut d’abord s’occuper de moi. Il prend mes seins dans sa bouche, les suce, les mordille avec passion. Il descend ensuite le long de mon corps avec sa langue jusqu’à ma culotte déjà trempée de mouille. Il me l’enlève, et s’arrête. Me regarde dans les yeux, un regard brûlant de désir. Avec ses yeux clairs, j’ai l’impression qu’il me pénètre déjà. Il se retourne et attrape la bouteille de champagne qu’il verse dans sa bouche. Il se rapproche à nouveau de moi pour m’embrasser et laisse alors le liquide couler dans ma bouche et sur mon corps. Je suis électrique, enivrée de champagne et de désir. Ce jeune mâle m’excite au plus haut point. Lui, lèche consciencieusement l’alcool sur mon corps. Il prend une autre gorgée juste avant d’écarter mes cuisses et de plonger dans la moiteur de mon sexe. Je sens le champagne couler entre mes lèvres, du bas, cette fois, j’ai même l’impression de sentir les bulles titiller mon clitoris aussi bien que sa langue. Eh bien… C’est un cunnilingus de luxe, surtout vu le prix de la bouteille. La sensation est exquise, en tout cas. Et, puis, il s’en donne à cœur joie aussi. Je m’accroche à ses locks et crie de plus en plus fort, sous ses coups de langue. Mes jambes se mettent à trembler et je finis par couler à mon tour dans sa bouche.
Quand il se redresse, je le pousse en arrière sur la banquette d’en face. Et me jette sur lui, je l’embrasse fougueusement. Le goût de ma cyprine, encore sur ses lèvres, mêlé à celui du champagne me fait tourner la tête. Je lui enlève cravate et chemise, et défait son pantalon que je tire vers le bas en même temps que son boxer. Son torse est alléchant, dessiné juste comme qu’il faut, enfin, comme j’aime, et plus bas, le reste est tout aussi appétissant. Je dépose donc des baisers sur son corps, passe ma langue sur ses tétons, et descend jusqu’à ce que je me retrouve avec sa queue dans la bouche. Hum, elle a petit goût salé à cause de son excitation. Elle est bien dure et j’ai déjà envie de la sentir en moi. Mais avant, je veux l’entendre gémir, et me dire qu’il aime ce que ma bouche et ma langue lui font. Alors, je m’applique comme à mon habitude et salive un maximum sur sa verge, à ma merci.
« - Hum, on dirait que tu aimes ça… »
« - Oh oui, putain, c’est bon… »
« - Oui, qui ? »
« - Oui, Madame »
« - Je continue alors ? »
« - Oui, Madame, oui… »
« - Et tu vas me la mettre bien au fond après, d’accord ? »
« - Oh oui, Madame, tout ce que vous voulez… »
A ces mots, je le prends entièrement dans ma bouche, jusqu’au fond de ma gorge, et je peux le sentir durcir encore un peu. Maintenant, il est plus que prêt pour la suite des événements. Je relève donc la tête et me retourne rapidement en lui offrant une jolie vue sur mon cul et mon entrejambe. A genoux donc, je prends appui sur la banquette, il se place vite derrière moi, et rentre aussitôt dans ma chair de toute sa longueur, ce qui m’arrache un petit cri. Il pose sa main sur une de mes épaules pour avoir un appui pendant qu’il m’assène ses coups de reins et avec son autre main, me fesse. Ah ouais, j’aime ça, j’adore ça même. Je ne peux pas m’empêcher de sourire en pensant à mon amie, l’entremetteuse. Si elle savait que je me fais actuellement prendre en levrette par le chauffeur de la limousine, celle que son « poulain » a réservé pour moi, elle ferait une syncope. Le pire est que je ne culpabilise même pas, je n’en ai pas le temps à vrai dire, Ismaël, me pilonne durement et je crie tout le plaisir qu’il me donne sans me soucier d’une quelconque personne qui pourrait passer dans le parking, à côté du véhicule. Le jeune homme est vigoureux et à de la ressource. Pourtant, je ne me considère même pas comme une cougar, toutefois, je ne dis pas non, non plus, à ce genre de spécimen quand l’occasion se présente, heureusement, j’ai rarement été déçu dans ces cas-là. Et cette fois-ci, ne sera pas une exception. D’ailleurs, je finis par jouir violemment et bruyamment, du coup, il ralentit le rythme pour me laisser le temps de reprendre mes esprits, car lui, n’a pas fini. Puis, il me demande de me retourner, je m’assois donc sur la banquette et écarte les jambes, il replonge la tête entre mes cuisses pour recueillir le fruit de son travail, juste avant de me pénétrer à nouveau. Hum, il n’a pas froid aux yeux, le jeunot, en plus de savoir très bien s’y prendre.
Le voilà reparti de plus belle, cette fois-ci avec des pénétrations plus lentes, mais plus profondes, il veut faire durer le plaisir. C’est tellement bon que je n’ai de toute façon pas envie que ça s’arrête, d’ailleurs, je le supplie de continuer.
« - Fais-moi jouir… Encore… »
Ce sont les mots que je prononce en le regardant droit dans les yeux. Il accélère légèrement la cadence, et quelques minutes après, j’explose autour de lui, prise de spasmes. Tout de suite après, à son tour de lâcher sa semence hors de moi. Le jet est tellement puissant qu’il atterri sur le cuir du siège. Oups !
Juste le temps de se rhabiller que mon téléphone sonne. Mon rendez-vous de ce soir.
Il veut juste s’assurer que je sois bien rentrée. Quelle belle attention de sa part. Je réponds en faisant signe à mon amant de ne pas faire de bruit en posant mon index sur sa bouche.
« - Oui, rentrée saine et sauve, et très contente de ma soirée. Tu m’as laissée en de bonnes mains. »
Mon Dieu, s’il savait à quel point… On se souhaite encore une fois une bonne nuit et on raccroche.
En descendant de la limousine, je réajuste ma robe tandis qu’Ismaël finit de reboutonner complètement sa chemise. Je l’aide à renouer sa cravate. Il en profite pour me demander s’il pourra me revoir.
Je souris, l’embrasse et réponds :
« - À condition que ça reste notre petit secret. »
TALEENAH
"Cette histoire est vraie puisque je l'ai inventée." Boris VIAN
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