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Marathon du Sexe

  • Photo du rédacteur: Taleenah
    Taleenah
  • 17 juin 2020
  • 6 min de lecture

Dernière mise à jour : 27 févr. 2021






Voilà. Enfin ! Je retrouve mon ami, mon amant, mon complice après 4 mois de séparation.

4 mois de relation longue distance. Lui, en Guadeloupe. Moi, en France. 4 mois de messages quotidiens sur Whatsapp, à toutes heures du jour et de la nuit. Rien à faire du décalage horaire. Des séances Skype, le plus souvent possible. Juste pour le voir. Voir son sourire qui me fait tant craquer, avec ses belles dents blanches, avoir l’impression qu’il n’est pas si loin que ça. Et des fois, des séances coquines pour que le désir ne faiblisse pas.

Vive la technologie !

« Jamais ! » que j’avais répété à mes copines. « Les (1)RLD, c’est pas pour moi, et puis, ça ne marche pas de toute façon ! » . Et ça faisait pourtant déjà 1 an que ça durait avec S. Ah ça, c’est sûr que je ne l’ai pas vu venir ! Heureusement, à l’époque j’avais la possibilité de venir au pays assez souvent, donc ça a beaucoup aidé aussi.

Et là, le grand jour était arrivé. On s’était envoyé des messages la veille de mon départ jusqu’à mon arrivée et je savais qu’il était aussi impatient que moi. J’ai passé ma première soirée tranquillement chez ma famille. Le lendemain, au programme, journée à Morne-à-l’eau et il devait venir me récupérer en soirée pour qu’on redescende chez lui à Basse-Terre.

Un long trajet qui allait être très mouvementé.

20h pétante. Il était garé au point de rendez-vous. Mon cœur battait la chamade au fur et à mesure que je m’approchais de la voiture. Il baisse la vitre de son côté et je le vois. Et il a ce regard. Ce regard qui fait que j’ai un mini arrêt cardiaque. Ce regard qui me déshabille et qui veut dire « tu vas prendre cher ». Je fais le tour et je monte. Il me regarde sans rien dire pendant 5 secondes, et puis il se penche vers moi, attrape mon visage et m’embrasse intensément. Entre 2 respirations, il lâche un « Enfin ! ».

Sentir son odeur, son souffle, son désir pour moi m’a tout de suite transportée et je n’avais qu’une envie, c’était qu’il me prenne là maintenant. Ma main a donc glissé naturellement vers l’entrejambe de son short de sport qui, je crois, n’était pas loin de craquer sous la pression de son sexe en érection.

Dans un mouvement rapide, il a démarré la voiture, et nous faisions route vers la plage de Babin qui était à 5mn à peine. Ma main, elle, n’avais pas changé de position et massait son membre gonflé.

Une fois, sur place, dans un coin désert, il descendit de la voiture pour se poster de mon côté, ouvrit la porte, et me présenta son bâton d’amour qui se tenait fièrement debout devant moi et que je n’ai pas tardé à prendre dans ma bouche et à sucer voracement.

Sentir sa respiration s’accélérer, l’entendre gémir, m’excitait terriblement et je m’appliquais encore plus. Il se retira de ma bouche après un moment, et m’extirpa de la voiture.

« - J’ai tellement envie de toi, je n’en peux plus d’attendre ».

Ces mots résonnent en moi pendant qu’il enlève mon short et mon string et qu’il commence à caresser mon clito.

Je suis trempée. Quand il introduit un doigt puis deux. Je gémis. Fort. Il m’embrasse, me dit que je suis belle. Je lui réponds

« - Prends moi, je veux te sentir au fond de moi ».

Il me soulève et me pose sur le capot de la voiture encore un peu chaud mais cela ne me dérange pas, au contraire. Et puis, quand il me pénètre enfin, je ne sens plus que lui. Il me remplit. Et, il va chercher ma jouissance tout au fond de mon être, comme j’aime. Ses coups de reins, tantôt lents mais profonds, tantôt rapides, ont vite raison de moi. Mes jambes sur ses épaules commencent à trembler et je m’abandonne complètement. Il ne tarde pas à jouir non plus.

« - Je n’en ai pas fini avec toi » me dit-il.

Il m’embrasse et m’aide à descendre du capot. Me donne une tape sur les fesses et me dit de remonter dans la voiture mais sur la banquette arrière. Je m’exécute gentiment car je sais ce qu’il a en tête.

Je m’allonge donc à demi sur la banquette, et il place sa tête entre mes cuisses. Son coup de langue m'a toujours rendu folle. Mais là, c’est comme si c’était le dernier repas de sa vie. Il m’a littéralement bouffé la chatte !

Il me tenait fermement par les cuisses de façon à ce que je ne bouge pas trop et que je sois vraiment à sa merci. Entre 2 lapements, je l’entendais me dire à quel point je lui avais manqué.

« - Tu m’as tellement manqué aussi »

C'est ce que je lui répondais, quand j’arrivais enfin à parler. Je fondais dans sa bouche. Et puis... l’explosion.

On s’est câlinés, rhabillés, puis on a repris la route. Sourires aux lèvres et plus que satisfaits. Un peu plus loin, une autre faim s’est fait ressentir, on s’est donc arrêtés dans un fast-food pour recharger les batteries.

Tandis qu’il me mangeait, son regard sur moi, trahissait une autre envie.

« - C’était super tout à l’heure, mais tu sais que ce n’est pas fini, on a encore de la route avant d’arriver à Basse-Terre »

Je souris et me mordille la lèvre inférieure, car je n’en attendais pas moins de lui. C’est une des facettes de sa personnalité que j’aime tellement chez lui. Son côté coquin. Très coquin. Et la complicité qu’on s’est créée.

Une fois le repas terminé, on reprend la route. On parle, on rigole. De temps en temps, sa main masse ma cuisse. Et ma main le titille aussi.

Un peu après le rond-point de Petit-Bourg, nos mains se font un peu plus insistantes et l’excitation revient. Son entrejambe, gonflé à nouveau, m’appelle. On échange un regard. Je passe ma langue sur mes lèvres. On se comprend. Il recule légèrement son siège et je me penche vers lui pour commencer à lui faire une fellation pendant qu’il conduit.

J’avoue que la toute 1ere fois qu’il m’a demandé de faire ça, j’avais hésité, trouvant ça plutôt dangereux, mais il m’avait assuré qu’il savait gérer la conduite et son plaisir. Au final, je trouvais ça assez grisant, et par la suite, j’étais celle qui prenait les devants.

« - Hum, chérie c’est trop bon, waye ! »

« - Tu veux que j’arrête ? »

« - Non, surtout pas, continue … Doucement »

On approche de Goyave, de la plage de Sainte Claire, et là, l’arrêt est inévitable.

Petit détour pour se « soulager ». Il était déjà pas loin de minuit. La plage était déserte. On s’est trouvé un coin non éclairé. Il a sorti une grande natte du coffre de sa voiture et une serviette sur lesquelles on s’est installés.

On s’est déshabillés rapidement. Lui était toujours aussi dur. Il m’a doigtée, après avoir mis ses doigts dans sa bouche, pour s’assurer que j’étais bien mouillée avant de me pénétrer lentement, très lentement. A chaque coup de reins, une vague de chaleur m’envahissait. Mon Dieu, c’était tellement bon. Il savait exactement à quel moment accélérer, ralentir, aller en profondeur.

Puis, il a commencé à pleuvoir. Heureusement, une pluie fine, qui était plus rafraîchissante que dérangeante. Il m’a alors retourné en position levrette pour m’éviter de prendre la pluie en plein visage, mais aussi parce que c’est notre position préférée. Et là, tout s’est accéléré. Ses va-et-vient, plus sa main qui caressait mon clito, les tapes sur mes fesses … Quelques instants après, on poussait tous les deux des cris de jouissance.

Une fois remonté dans la voiture, prêts à repartir, je lance en rigolant :

« - On est fous ! »

« - Non, on est bons tous les deux » Il me fait un clin d’œil, prend ma main dans la sienne et m’embrasse.

Mes pommettes commencent à me faire mal, tellement je souris. C’est plus fort que moi. Que nous. Car lui aussi, toutes ses dents sont dehors. On continue le trajet sagement jusqu’à destination. Enfin presque. Au rond-point de Gourbeyre, je m’aperçois qu’il fait un détour vers Dolé. Sans rien dire.

Je le regarde alors avec insistance en souriant. Sentant évidemment mon regard sur lui. Il rigole.

« - Ok, c’est le dernier détour. Promis ».

Nous voilà donc à Dolé. Dans ce bassin d’eau chaude. Désert aussi. Il était quand même 1h30 du matin environ, à ce moment-là. Lui, en boxer. Moi, en string. Car nous n’avions, bien sûr, pas de maillot de bain. Il ne nous a pas fallu longtemps avant que nos corps se mettent en action dans l’eau. Surtout que dans ce contexte, les mouvements sont d’autant plus facilités. On est plus légers. Mes jambes entouraient sa taille, alors qu’il me portait, me soulevait dans un mouvement de va-et-vient sur son sexe. Un délice. Ses mains agrippées à mes fesses. Moi, accrochée à son cou, pendant qu’il m’embrassait. Des gémissements. Des « je t’aime » s’échappaient de nos bouches.

Il n’a pas joui cette fois-ci, car la fatigue commençait à se faire sentir. Mais ce n’était qu’un détail. Le moment avait été intense.

Vu qu’il n’y avait qu’une seule serviette, il s’est d’abord séché rapidement en sortant du bassin, puis m’a enveloppé avec pour que je puisse retourner à la voiture.

De retour dans la voiture, il démarre, me regarde, et sourit

« - C’est bon maintenant, on peut rentrer ».

Quelques minutes plus tard, une fois chez lui, on s’est tout de suite couchés et sûrement endormis dans les secondes qui ont suivi.

Je n’oublierai jamais ce marathon du sexe !



TALEENAH


"Cette histoire est vraie puisque je l'ai inventée." Boris VIAN


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(1) Relations Longue Distance

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