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Les Mauvais Coups

  • Photo du rédacteur: Taleenah
    Taleenah
  • 20 juin 2020
  • 7 min de lecture





Cet article m’a été inspiré suite à un échange que j’ai eu dernièrement avec des jeunes femmes et l’une d’entre elles se demandait comment dire avec délicatesse à son partenaire qu’il est nul au lit.

Hum. Sujet délicat en effet. Comment ne pas vexer l’orgueil et la virilité du mâle en question ?

Certaines diront, mais pourquoi faire preuve de délicatesse quand la plupart du temps, ces messieurs manquent, en général, carrément de tact pour nous faire des remarques ou encore mieux, passent carrément à autre chose sans préavis.

D’autres, n’oseront rien dire, et continueront à « subir » ces relations sans intérêt pour elles, de peur de blesser l’égo de leur mec.

Puis, d’autres, sans scrupule, ne donneront tout simplement plus de nouvelles au dit partenaire, surtout si c’est dans le cas du coup d’un soir et d’un futur plan cul.

« Nous avons le regret de vous annoncer que votre candidature n’a pas été retenue, merci malgré tout de l’intérêt que vous avez porté à notre personne. Cordialement. »

Ou, pire encore, les plus téméraires peuvent aller jusqu’à inventer des histoires d’IST juste pour faire fuir le mec en le faisant bien sûr culpabiliser de leur avoir refilé le truc ! Diaboliques !

Enfin, une minorité ne prendra pas de gants pour dire à leur amant la vérité, ce qui ne va pas, en espérant une amélioration avant la décision irrévocable de « licenciement ».

Mais avant tout, je pense qu’il est quand même important de revenir sur le terme « nul au lit », et donc donner une définition ou au moins des indications en ce qui concerne le mauvais coup.

Les critères ne sont pas les mêmes pour tout le monde.

Tout d’abord, pour ces Messieurs, parle t-on du « matériel », du service 3 pièces ou de la manière dont ils s’en servent ou les deux ?

Car, ce n’est pas pareil.

Pour chacun des cas, il y a une façon différente d’aborder le problème.

S’il s’agit des attributs de votre compagnon, cela reste avant tout, à votre appréciation, car les termes « petit », « gros », « grand », « fin », « large » peuvent varier en fonction de votre façon de voir les choses.

« La beauté est dans l’œil de celui qui regarde » bah idem, dans ce cas, en remplaçant la beauté par la taille.

En effet, un sexe que vous pourriez trouver trop gros, paraîtrait de taille moyenne pour une autre femme, et inversement. Ça reste donc assez subjectif, il faut l’avouer.

Toujours est-il que ce qui se dit sur le fait que la taille ne compte pas, en ce qui me concerne, je n’y adhère pas.

J’entends déjà dire « nan mais attends, il y a des petites qui sont travailleuses et des grosses qui sont fainéantes », certes, je ne dis pas le contraire, et comme je l’ai écrit plus haut, c’est à l’appréciation de chacune.

Et puis, en dehors du service trois pièces, Monsieur possède de toute façon d’autres moyens de donner du plaisir.

Dois-je les citer ? Mais, non, je vous fais confiance.

Par contre, si c’est une affaire de savoir-faire, il y a quand même plusieurs manières d’arranger les choses et en votre faveur qui plus est.

La question est de d’abord savoir si vous voulez « investir sur le long terme » dans les capacités sexuelles de votre partenaire. Et si vous voulez prendre le temps d’expliquer comment ça marche pour vous ou si vous préférez tout simplement passer à autre chose.

Si vous êtes donc prêtes à investir, il ne faut pas attendre avant de dire ce qui ne vous plait pas ou plutôt ce qui vous plait et surtout comment vous l’aimez.

Je pense que le meilleur moment reste encore pendant l’acte, dans le chaud de l’action, où vous pourrez le guider doucement, soit par des gestes simples ou par des mots.

Certaines diront qu’elles n’ont pas envie de jouer les pédagogues au lit, et passer plus de temps à donner des indications que de prendre réellement du plaisir, et c’est tout à fait compréhensible.

Elles préféreront quelqu’un de doué qui saura instinctivement comment les « prendre », quelqu’un avec qui, il y a aura une alchimie immédiate sans aucun besoin d’explication.

C’est bien pour cela que je parle d’investissement sur le long terme. Car les moments passés à le guider, feront de lui, l’amant parfait, et juste pour vous, car au final, il saura exactement comment VOUS donner du plaisir.

Il faut tout de même faire attention, car certains hommes n’aiment pas être dirigés au lit ou avoir l’impression de l’être.

Sinon, vous pouvez aussi attendre la fin du rapport, ou quelques temps après pour aborder le sujet au calme. L’important est de faire preuve de tact et de compréhension … et quand même un peu de pédagogie, que ça vous plaise ou non.

Le plus important, je pense, est de garder en tête que le sexe est avant tout une affaire de plaisir. Et pour les DEUX partenaires, bien sûr. Il faut un minimum de réciprocité. Le plaisir de faire plaisir. Le plaisir de se faire plaisir.

Est-ce que je dois préciser qu’il ne faut pas négliger les préliminaires ?

Pas nécessaire qu’ils durent des heures, d’ailleurs certaines, n’en sont pas spécialement friandes et préfèrent passer directement aux choses sérieuses.

Mais, s’il vous plait, faites au moins en sorte que votre partenaire soit dans les bonnes conditions pour vous « recevoir ». Mouiller sur commande, c’est compliqué, donc à vous de nous donner un coup de main, au sens figuré comme au sens propre, ou encore mieux, un coup de langue.

Il est vrai que pour certains, même avec toute la bonne volonté du monde, cette pratique (orale) n’est pas forcément bien maîtrisée. Mais, c’est un problème qui peut être résolu avec, comme je le disais plus haut, un peu de guidance.

Bien sûr, c’est valable dans l’autre sens. Et si, messieurs, vous trouvez qu’elle ne s’en sort pas très bien, il suffit aussi de la guider gentiment. Et surtout, pitié, toutes les femmes ne sont pas des professionnelles de la gorge profonde, alors évitez aussi de vouloir l’étouffer avec votre engin à tout prix.

Vous n’avez pas besoin de sentir ses amygdales pour avoir du plaisir.

Je tiens à parler également d’endurance. Je ne parlerai pas d’éjaculation précoce, car c’est un sujet délicat et complexe. Et puis, c’est bon, maintenant, on connait le coup du « c’est la première fois que ça m’arrive » ou du « tu m’excites trop, c’est pour ça » ou pire, quand c’est tout le contraire, et qu’il ne se passe rien, le « tu m’intimides je crois, j’avais trop la pression », ou le « c’est la première fois que ça m’arrive » qui peut être utilisé aussi dans ce cas-là, bien sûr.

Non, je parle plus de durée dans l’effort.

En ce qui concerne, les hommes, faire de la musculation, c’est très bien, ça vous fait des corps sublimes qu’on adore. Mais un peu de cardio, ne vous ferait pas de mal non plus. On profiterait alors plus longtemps de ce corps qu’on aime tant et que vous vous êtes donnés tant de mal à avoir.

Pareil pour les filles, le squat, c’est super, ça fait un cul d’enfer, mais avec le cardio en plus, la position de l’Amazone durerait peut être plus longtemps. Car, ils aiment bien en général qu'on soit au-dessus.

Et à la fin, tout le monde serait moins essoufflé et plus enclin à recommencer.

#MangerBouger #BougerSexer Même Principe !

C’est bon pour la santé à ce qui parait !

Par contre, si vous êtes confrontés au combo ultime du problème de taille et de savoir-faire, mesdames, mesdemoiselles, je n’ai qu’une chose à vous dire : « Courage, fuyez ! »

On a assez de problèmes soi-même dans la vie pour en plus avoir à gérer ceux des autres hein.

Toutefois, on peut être trop durs juste parce qu’on a été déçu, et pas forcément parce que le partenaire en question est soi disant un mauvais coup. Des fois, on idéalise une personne, on fantasme à mort sur ce qui sera le premier ébat pour au final, rester sur notre faim.

Ici, je pense à ces hommes à la recherche de #BadBitches comme on dit aujourd’hui, ces femmes aux mensurations de folie, qui feraient saigner du nez Tortue Génial jusqu’à ce que mort s’en suive.

Pourtant, j’ai à plusieurs reprises entendu des témoignages de mecs effectivement déçus après avoir enfin réussi à attraper une de ces créatures tant convoitées dans leur filet pour se rendre compte qu’au final, elles ne font pas plus de choses que les nanas lambda voire même moins vu qu’elles ne comptent que sur leur physique.

D’ailleurs, il y a pas mal de jeunes femmes qui se sont aussi auto-proclamées #TwerkQueen qui polluent les réseaux sociaux avec des vidéos d’elles en train de remuer leurs postérieurs en rythme avec une grande maîtrise mais, qui au final, une fois dans un lit se mettent en position étoile de mer et ne font plus rien.

Bien sûr, je ne généralise pas, je parle de cas bien précis.

J’ai remarqué aussi une certaine contradiction chez certains de ces messieurs. En effet, beaucoup veulent des femmes expérimentées, des femmes avec qui ils sont sûrs qu’ils prendront leur pied, ce qui est légitime.

Mais parfois, il arrive que ces mêmes hommes, soient comblés sexuellement mais éprouvent tout de même, comme un plaisir coupable de se faire du bien ou plutôt qu’on leur fasse autant de bien, car ils se demandent en vrai comment on peut être aussi bonne au lit. Et combien de partenaires en ont profités avant eux.

Oui, parce qu’ils préféreraient être avec des femmes douées et libérées mais n’ayant pas eu beaucoup de partenaires avant eux, comme si l’expérience tombait du ciel ou était innée chez les femmes.

Aberration.

Hypocrisie.

Enfin, j’aimerai terminer sur le moment qu’on attend tous et toutes, le point de non-retour, la petite mort, l’instant où le plaisir est à son paroxysme, l’orgasme, la jouissance.

Messieurs, si à la fin du rapport, vous devez lui demander à chaque fois, si elle a jouit, il y a un problème. D’ailleurs, quelques fois la question peut être mal vue.

C’est à se demander combien d’hommes sont réellement capables de sentir les contractions du sexe de la femme avant l’explosion ?

Pour certains, seuls, les cris ou encore le souffle, les guident.

Donc la simulation du plaisir devient plus ou moins facile et pourrait même créer des vocations d’actrices tant cela ressemble à de vraie performance théâtrale pour certaines femmes.

Mais n’oublions pas que l’homme aussi peut simuler. Ce n’est pas une exclusivité féminine. Contrairement à ce que beaucoup pensent encore, oui, c’est possible et ils le font.

A mon humble avis, simuler, c’est encourager la médiocrité.

Certes, il peut y avoir plusieurs raisons à cela comme :

- faire plaisir à son partenaire, l'encourager (il manque plus que les pompoms de cheerleaders et c'est bon !)

- vouloir écourter la relation (cause fatigue, ou ennui)

- ne pas le vexer en cas d'absence de plaisir

Etc…

Le risque, c'est de faire croire à un "mauvais coup" qu'il a été au top alors qu'on a eu le temps de faire la liste des courses dans notre tête pour le lendemain.

Soyons solidaires mesdames, mesdemoiselles, ne laissons pas ces cas-là répéter leurs faux-pas et leur manque de savoir-faire avec d'autres femmes.

Soyons assez courageuses (pour notre bien-être et celui de nos consœurs) pour faire comprendre à ces messieurs qu'ils sont loin du bon chemin (au sens figuré comme au sens propre quelques fois) et guidons-les !

Et s’ils sont assidus et bons élèves, nous n'aurons peut-être plus jamais besoin de simuler !

Voir sur le long terme !



TALEENAH

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