Le Côté Obscur
- Taleenah
- 7 juin 2020
- 17 min de lecture
Dernière mise à jour : 9 oct. 2022

Je l’avais déjà croisé quelques fois en soirées, et j’avais même remarqué qu’on avait des connaissances en commun. Grand, très, très charmant, un physique plus qu’agréable, des lunettes qui lui donnaient un air plus sérieux qu’il ne le paraissait vraiment, un sourire à tomber, assez discret, un petit quelque chose de mystérieux … C’est peut-être ce qui m’attirait le plus.
Et, pour l’avoir observé plus ou moins discrètement, je savais que c’était en plus un très bon danseur. Ainsi, la dernière fois que nous nous sommes retrouvés dans la même soirée, je me suis arrangée pour qu’une de nos connaissances communes fasse les présentations, même si je connaissais évidemment déjà son prénom. (technique d’approche - niveau 1)
"- On s’est déjà vus non ? " me dit-il.
S’il savait que je le guettais depuis un moment.
"- Tu étais à l’anniversaire d’Untel ? "
Hum. Il m’avait donc remarqué aussi ? Je suis, d’un coup, prise d’une bouffée de chaleur que j’essaye de contenir, et prie pour que ça ne se voit pas. Notre entremetteuse nous ayant laissés, nous entamons alors une conversation sur le fameux anniversaire et les amis que nous avons en commun. A chaque fois qu’il sourit, des fossettes lui creusent les joues, ce qui me donne envie de prendre son visage dans mes mains et de l’embrasser à pleine bouche. Mais, bien sûr, je n’en fais rien.
(Oui, c’est ça, reste cool ma fille, souris, mais pas trop, sinon il va te prendre pour une (1)ababa, et puis fais des phrases -sujet+verbe+complément- t’es allée à l’école, mewde !)
Je dois avouer que malgré mon côté extraverti que mes copines envient parfois, j’ai un réel problème de confiance en moi : je deviens soudainement très timide lorsque je me retrouve face à un homme qui me plaît énormément. Une vraie plaie !
Mais, jusque-là, ça va, je gère plutôt bien, je me surprends même à le taquiner un peu. La séquence zouk commence. Du rétro, en plus.
Je continue à parler, comme si de rien n’était, alors que je meeeuuuure d’envie qu’il m’invite à danser. (oui, on a dit, on reste cool) Quand la troisième chanson commence, il me dit qu’il adore ce son et m’attrape par la main.
"- Viens ! "
Mon cœur s’emballe malgré moi. Une fois sur la piste, il pose naturellement ses mains sur moi, une au niveau de ma nuque, l’autre sur mes reins, et colle son front contre le mien. Je me laisse faire et ferme les yeux. Malgré mes talons, il reste plus grand que moi. J’adore ! Et … Ooww … Il sent super bon !
Nous ne faisons plus qu’un. Une véritable fusion au fur et à mesure que les morceaux s'enchainent. Je ne m’étais absolument pas trompée. Il danse divinement bien.
"- Hum... Tu danses bien " me dit-il, alors que sa bouche n’est qu’à quelques centimètres de la mienne. Ça a comme un effet aphrodisiaque sur moi et mon entrejambe.
Mon Dieu, comment se fait-il que ce mec arrive à ce point à me mettre dans tous mes états ? On ne s’est pas rendu compte tout de suite que le rythme avait changé et que la séquence zouk était finie. On a eu du mal à se lâcher. Ce fut intense …
Mais, après cela, je ne le revois plus de la soirée. Il disparaît comme par magie. Tel Cendrillon ! (dans une version masculine, et plus moderne, évidemment)
Je suis dé-gou-tée !
On n’aura même pas eu le temps d’échanger nos numéros. J’ai envie de CRIER ! !
Bien sûr, j’en parle à mes copines présentes qui ne comprennent pas non plus, alors qu’elles ont elles-mêmes assisté à notre danse et étaient aussi excitées que moi, pour moi.
Le lendemain, en début de soirée, à ma grande surprise, je reçois sur FB un message privé de « Cendrillon » . Inutile de préciser à quel point j’étais contente et que toutes mes dents étaient dehors. Il m’explique alors : quelques instants après notre danse, on l’a appelé pour récupérer, dans les toilettes, un de ses potes qui avait trop bu, vomi un peu partout, et qui bien sûr n’était pas en mesure de rentrer seul chez lui. Il a donc préféré partir et le reconduire chez lui.
« Il a complètement gâché ma soirée l’enf**** alors que j’avais trouvé THE cavalière ! J’étais dèg de partir, sans pouvoir te dire au revoir en plus ! » Et il enchaîne, en me disant qu’il m’a cherché dans les contacts de ceux qu’on a en commun sur le réseau pour m’envoyer un message d’excuse, il ne voulait pas que je pense qu’il était parti comme un voleur.
A la vue de ce message, toute la déception que j’avais pu ressentir s’était complètement envolée.
(Alors comme ça, t’étais autant dégoûté que moi ? Yes !) Bien sûr, je réponds tout de suite. Je dis qu’effectivement, j’avais remarqué qu’il avait disparu d’un coup, mais sans plus (mais oui, bien sûr). Il me demande si il ne m’a pas trop manqué pendant les autres sessions zouk qui ont suivies (évidemment que oui, je n’ai pas re-dansé de zouk après son départ, tellement j’étais dèg !), ce à quoi je réponds quand même sournoisement que je n’ai pas eu de meilleur cavalier que lui au cours de la soirée.
On continue à échanger puis il me demande si ça ne me dérange pas qu’on échange nos numéros, que ça sera plus pratique pour parler. (mais non voyons, échangeons, échangeons !!)
Et nous voilà au téléphone ! Rien qu'au son de sa voix, j’imagine son sourire et ses fossettes. Le temps passe. Plus on parle et plus je le trouve charmant (enfin, encore plus qu’il l’était déjà à mes yeux), il est drôle, et je m’imagine déjà ce que ça pourrait donner si on se revoyait. D’ailleurs, il prend les devants et me dit qu’il aimerait beaucoup me revoir, mais (oui, car il y a toujours un put*** de « mais ») qu’avant, il devait être franc avec moi m’avouant tout de go qu’il a déjà quelqu’un dans sa vie depuis 2 ans, mais qu’ils ne vivent pas ensemble.
« Allo ?... »
Sans m’en rendre compte, j’étais restée silencieuse à l’annonce de sa situation. Et pendant ce temps-là, je me repassais en tête les moments où je l’avais croisé et jamais vu accompagné. Ou peut-être que je ne voulais pas le voir, je ne sais pas, je ne sais plus. A ce moment précis, je me retrouvais confrontée à un énorme dilemme, car j’ai toujours affirmé que je ne fréquenterai jamais d’homme déjà engagé dans une autre relation, que je ne serai jamais la maîtresse, la (2)« side chick », l’autre femme. Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’on te fasse. Je ne compte plus les fois où j’ai fait la morale, où j’ai jugé, malgré moi, mes copines qui se laissaient embarquer dans ce type d’histoires foutues d’avance.
Est-ce que j’étais sur le point de me laisser moi-même embarquer ? Non, pas possible, ça serait aller contre mes convictions.
«Bah je ne pense pas que ça sera possible alors, je préfère éviter les mecs qui ont déjà des copines, et les plans cul, c’est pas mon délire, ça ne m’intéresse pas ! »
Là, c’était à l’autre bout du fil qu’il y avait un silence. J’ai donc rajouté :
« Mais je te remercie beaucoup pour ta franchise, ce ne sont pas tous les mecs qui le disent et assument »
Apparemment, ça l’a un peu détendu que je dise ça, et il a enchaîné sur le fait qu’il préférait effectivement dire la vérité tout de suite pour éviter problèmes et malentendus, qu’il comprenait ma réaction, même si il ne s’attendait pas à un refus aussi catégorique. Toutefois, il ne se démonte pas pour autant, et me demande si il pourrait quand même essayer de me faire changer d’avis car il sent vraiment comme une connexion entre nous et qu’il serait dommage, selon lui, de ne pas l’approfondir
(blablabla, non mais sérieux, Gars ? Je ne sais pas au plus profond de quoi tu veux aller mais, ne crois pas que tu vas m’avoir comme ça ! ) Donc, juste pour lui prouver que je ne suis pas si facilement corruptible, je lui dis que j’accepte éventuellement de le revoir, tout en sachant bien que ça sera, en ce qui me concerne, en toute amitié.
« Ok. Ça me va ! » me répond-il.
A ce moment-là, je ne savais pas que je venais d’entrouvrir la porte qui me mènerait du (3)côté obscur.
Dès le lendemain, devant un verre, j’en parle à mes copines qui bien évidemment me charrient à mort, car elles connaissent très bien mes aprioris sur ce genre de relations et pensent que, malgré tout ça, je me ferai avoir comme tout le monde.
Ça les amuse de penser que je pourrai céder à ce mec déjà en couple qui, c’est vrai, me plaît beaucoup, et je peux les comprendre, ça serait affreusement ironique, mais non, je sais que je ne céderai pas !
L’une d’elle commence à rapper :
(4) "- "Luke, aide-moi !" Idiote, il est trop tard. Tu appartiens au sinistre sombre seigneur vêtu de noir ". Et ça fait rire tout le monde.
Presque une semaine passe. Et tous les jours, j’ai droit à un petit message mignon de sa part. Ça me fait plaisir à chaque fois, alors que je sais que je ne devrais pas autant apprécier ses marques d’attention. D’ailleurs … Tiens, aujourd’hui, je n’ai pas eu de message. Et malgré moi, ça m’embête, car je dois avouer que je m’y suis habituée. Mais, j’essaye de ne pas (trop) y penser.
Vers 20h, mon téléphone sonne. C’est lui. Et je ne sais pas pourquoi, j’hésite avant de répondre. Une légère angoisse m’envahit pendant quelques secondes. J’ai dû décrocher juste avant la mise en route de ma messagerie vocale, je pense.
« Bonsoir, ma Belle, comment vas-tu ? Je ne te dérange pas j’espère »
« Jamais ! » que je me dis dans ma tête. On commence donc à se parler, d’abord des banalités de la journée, puis il me demande si je serais disponible dans la semaine, car il aimerait m’inviter à dîner.
Je dis oui. Après tout, un resto, ça ne m’engage à rien, ça ne fait pas de mal et puis c’est de la bouffe gratuite. Il me demande aussi si je mange de tout, si je ne fais pas d’allergies, ce que je trouve bizarre mais sans plus, et je ne sais plus pourquoi, je me retrouve à lui dire que j’adore les fraises.
« Ça tombe bien moi aussi » qu’il me dit. Bref, on continue à se parler quelques minutes, mais le rendez-vous est bien pris. On se voit dans deux jours, veille de jour férié, il viendra me récupérer chez moi vers 19h, pour un dîner que je ne suis pas près d’oublier.
18h30. Je suis déjà prête.
Qu’est-ce qui m’arrive ? Je n’ai jamais été aussi en avance de ma vie.
Et pourtant, j’en ai essayé des tenues différentes, des coiffures différentes, des chaussures différentes. Mais, je suis là, obligée d’attendre patiemment 19h maintenant. J’ai finalement opté pour une robe bustier fluide couleur corail , et une paire de compensées. Juste ce qu’il faut pour qu’il me trouve toujours à son goût, sans en faire trop non plus.
La tenue qui dit « Regarde ! » mais avec l’attitude qui dit « Tu ne toucheras pas ! » (5)(dapré mwen)
19h15. Il est enfin là.
Je monte dans la voiture. Son sourire et ses fossettes m’accueillent chaleureusement. Je fonds intérieurement mais reste digne. On se fait la bise.
"- J’avais presque oublié à quel point tu étais ravissante."
Et voilà, Miss Ababa IIe du nom est de retour : à part sourire bêtement, je ne sais plus quoi faire, même un 'merci' ne sort pas de ma bouche. Heureusement, il fait la conversation, mais ne me demandez pas de quoi il parlait, j’étais plus absorbée par lui que par ses paroles. Je finis quand même par lui demander le nom du resto dans lequel on va dîner, peut-être que je le connais déjà.
"- Euh, je n’ai jamais parlé de restaurant, quand je t’ai dit que je t’invitais à dîner, en fait, c’est moi qui fais la cuisine."
Au même moment, il coupe le moteur et je me rends compte qu’on est garés devant une résidence. (Putain, il m’a emmené chez lui ! Merde ! Salaud !)
Je suis un peu sous le choc, j’étais loin de me douter que j’allais me retrouver dans cette situation, mais j’essaye de ne pas le montrer.
"- Tu ne descends pas ?... Ah, t’aurais préféré aller au resto peut être, tu ne veux pas venir chez moi ?"
A ce moment-là, je pouvais entendre à nouveau mes copines chanter dans ma tête, et se foutre de moi. (Non, ressaisis-toi, ma fille, (6)pa pèd fwa!) Je sors de la voiture et avec le sourire, je lui dis
"- Non, ce qui m’a choqué, c’est que tu me dises que tu faisais la cuisine !"
Une fois dans son appartement, il me fait faire le tour rapidement. Effectivement, il n’y a presque rien qui pourrait faire penser qu’une femme vit avec lui ou en tout cas, passe pas mal de temps chez lui, ce que je trouve à la fois bizarre et rassurant.
Il me dit de me mettre à l’aise sur son grand canapé d’angle. Me propose un verre de vin blanc. Du Chardonnay (comment sait-il que j’aime ça ?). Et je suis obligée de reconnaître qu’une très bonne odeur venant de sa cuisine embaume toute la pièce.
"- Hum, je ne sais pas ce que c’est, mais ça sent bon en tout cas."
"- Tant mieux, j’espère que tu aimeras."
Il m’apporte d’abord une assiette composée de crudités, d’accras de (7)giraumon et de boudin de poissons. Il m’avoue avoir fait les accras mais pas le boudin. Comme si ça avait une réelle importance pour moi. J’étais déjà sous son charme, alors les accras (8)homemade c’était juste du bonus. Et en plus, c’était délicieux.
Il me sert un deuxième verre de vin, se ressert également, et me demande de lui parler de moi. Pendant que je parle, il m’écoute avec attention, je peux sentir ses yeux me transpercer. Je ne peux pas soutenir son regard trop longtemps d’ailleurs, et je crois qu’il l’a remarqué. Puis, je commence à rigoler un peu plus. L’effet Chardonnay, je suppose.
"- J’adore ton rire."
« Et moi, j’adore ta bouche, ton sourire, tes fossettes, ton corps, tes fesses dans ce jeans… »
Euh... Je n’ai pas dit ça à haute voix, quand même ? Hein ? Mais nooon ! Ouf !
De toute façon, il s’est levé pour aller chercher le plat de résistance. Il revient avec deux assiettes superbement dressées avec une fricassée de (9)lambi et du riz blanc.
« Waouw ! » (Un mec comme ça, c’est clair, ça ne peut pas être célibataire. A quoi je pensais, franchement ?)
Avant que j'aie le temps de réaliser, il prend ma fourchette, pique un morceau de lambi, et le porte à ma bouche.
"- Alors ? Tu aimes ?" C’était super bon, fondant, goûteux. Tout comme lui. Enfin, je n’en étais pas (encore) sûre mais il ne pouvait en être autrement.
(10)Fout’ que c’est sexy, un homme qui sait bien faire la cuisine ! Mon Dieu !
Il m’explique qu’il aime beaucoup cuisiner, que son père a été chef en France et en Guadeloupe et lui a donc un peu transmis sa passion. Malheureusement, sa copine est allergique aux poissons et fruits de mer. Et, lui c’est ce qu’il préfère.
En temps normal, cette remarque sur sa copine m’aurait refroidie, mais au contraire, je me suis sentie comme privilégiée. Et puis c’était tellement bon, comment ne peut-on pas aimer ça ? J’ai fini mon assiette sans scrupule, ni remord.
Avec le vin, j’avais de plus en chaud et le voir jouer l’hôte, le parfait gentleman m’excitait au plus haut point. Je le regardais faire ses va-et-vient entre le salon et la cuisine. Il était tellement sexy. Je ne me lassais pas de voir passer son petit cul moulé dans son jeans ; et sa chemise entrouverte laissait, en plus, apparaître le début d’un tatouage sur son torse. Une tête de lion, je crois. (Seigneur, je le veux, je le veux, je le veux !...)
"- Tu veux de l’aide pour débarrasser ?"
"- Non. Tu ne bouges pas, tu es mon invitée, voyons !" Il revient enfin, avec un plateau de fraises enrobées de chocolat par ses propres soins.
(Oh my God ! Il s’est souvenu de ce que je lui avais dit !)
"- Tu vois, j’ai pensé à toi pour le dessert !" qu’il me dit avec son magnifique sourire qui fait ressortir ses fossettes.
"- Hum, je vois ça, les fraises et le chocolat en plus, carton plein !" Je n’en revenais pas. Tout ça pour moi ? Ce superbe dîner, et maintenant ça. Il a de très très bons arguments, le bougre.
"- Ferme les yeux". Il me demande de fermer les yeux, tout en me regardant intensément, donc je bugge pendant une fraction de seconde.
"- Allez, ferme les yeux, tu n’as pas de raison d’avoir peur." me dit-il toujours en souriant.
Je m’exécute. Mon rythme cardiaque s’accélère malgré moi.
"- Maintenant, ouvre la bouche." Je peux alors sentir une fraise au chocolat qui pénètre dans ma bouche. Je croque dedans. Hummm... Le mélange des saveurs est exquis. Je garde les yeux fermés. Je sens qu’il me reste du chocolat sur les lèvres, mais … Oh. Je sens SA langue m’effleurer. Je frémis.
"- Tu avais du chocolat …"
J’ouvre les yeux, et il n’est qu’à quelques centimètres de mon visage, je peux sentir son souffle chaud sur moi. Je reste muette, et je ne suis même pas sûre de toujours respirer. Il colle son front contre le mien.
"- J’avais déjà très envie de t’embrasser pendant qu’on dansait la dernière fois." Et il continue en disant que ça faisait un moment qu’il m’avait remarqué, qu’il n’avait jamais osé m’aborder à cause de sa situation mais que je lui plaisait énormément.
(Mon moi intérieur était en train de faire des triples saltos arrière. Le mec que je kiffais depuis des semaines, des mois, était en train de me dire que c’était réciproque ! Allooooooo ! C’était juste ÉNORME !!!)
A cet instant, il n’était plus question de réfléchir ou d’hésiter. J’ai refermé les yeux, passé ma main derrière sa tête et je l’ai embrassé. Cette bouche qui me faisait envie depuis tellement longtemps, je la goûtais enfin, ses lèvres étaient douces, chaudes, sa langue et la mienne se taquinaient langoureusement. En un clin d’œil, je me retrouve à cheval sur lui, sur son canapé, nous nous embrassons toujours et je déboutonne sa chemise, pendant que ses mains se glissent sous ma robe et caressent mes cuisses et mes fesses. Ses mains sont puissantes et malaxent mes fesses. J’adore ça.
Il me dit :
"- J’ai envie de toi"
"- Moi aussi."
Son torse est magnifique. Ses pectoraux sont bien formés et son tatouage (qui est bien une tête de lion) les mets encore plus en valeur. Ses abdos, eux, sont bien dessinés. Mon Dieu, ça se voyait déjà qu’il était bien foutu, mais à ce point-là, c’est encore mieux que ce que j’imaginais. Je l’embrasse dans le cou et descend sur ses pecs, je passe ma langue sur ses tétons, et continue sur ses abdos. J’embrasse et lèche son corps. Je crois que je ne réalise même pas ce que je suis en train de faire. Je remarque une belle et grosse bosse dans son jeans. Je passe ma main sur cette proéminence et il gémit doucement. Il se penche vers moi pour m’embrasser et me demande de me relever.
Je me tiens donc debout devant lui. Lui, toujours assis sur le canapé. Il finit d’enlever complètement sa chemise. Il caresse lentement, et du bout des doigts mes jambes, passe sous ma robe, l’arrière de mes cuisses et mes fesses. Je ne sais pas si je vais tenir longtemps debout comme ça, je sens déjà mes jambes faiblir sous ses caresses. Il redescend jusqu’à mes chevilles et m’enlève mes chaussures. Ce qui me rend plus stable, dira-t-on.
Ses mains remontent aussi vite et la robe avec. Il peut donc admirer mes cuisses et mon string. (Dieu merci, j’en ai mis un joli, et mon rendez-vous chez l’esthéticienne date de seulement 4 jours) Du bout des lèvres, il embrasse mes cuisses, mon aine, mon pubis à travers le string et remonte jusqu’à mon ventre comme ça. Alors là, autant vous dire que, c’est les Tropiques entre mes cuisses, climat chaud et très humide ! Ses mains caressent mes fesses et remontent jusqu’à l’élastique du string et l’attrape.
Il lève alors la tête vers moi.
"- Je peux ?"
Aucun mot ne peut sortir de ma bouche, j’ai juste la force de faire un mouvement de tête en guise de « Oui ». Il commence donc à faire glisser mon string vers le bas, le long de mes jambes, doucement, en me regardant toujours, jusqu’à m’en débarrasser complètement.
Il sourit et me dit :
"- Je n’ai pas encore eu mon dessert, moi."
En entendant ça, j’ai cru que j’allais m’évanouir avant même qu’il me touche. Il m’attire un peu plus vers lui, et me demande de mettre un pied sur le canapé. Il commence à embrasser l’intérieur de ma cuisse relevée en se rapprochant de plus en plus du volcan qui était sur le point de rentrer en éruption.
"- Tu veux bien tenir ça pour moi ?"
Il veut que je tienne la robe pendant qu’il s’occupe de moi.
C’est si gentiment demandé. Les premiers coups de langue sont doux, légers, et je prends tout de suite du plaisir. Ensuite, sa langue se durcit un peu plus pour se frayer un chemin dans mon intimité inondée. Je l’entends se délecter, il y prend du plaisir, et moi plus encore, je gémis de plus en plus. Puis il insère un doigt tout en continuant le travail avec sa langue.
Là, c’est trop, mon corps ne supporte pas le plaisir, la jambe restée au sol tremble, elle va lâcher. J’arrive à peine à articuler un « Attends » en essayant de repousser sa tête. Il comprend et arrête. Il me dit de m’allonger sur le canapé. Mais, juste avant, je fais descendre la fermeture sur le coté de ma robe et la laisse tomber à mes pieds. Il me regarde les yeux brillant de désir et me dit que je suis magnifique.
Une fois allongée, lui, se met en position pour reprendre là où il s’est arrêté. Ma jambe gauche sur le canapé, et l’autre qu’il a passée par-dessus son épaule. Il redonne quelques coups de langue, puis s’arrête pour prendre une des fraises, il me la tend pour que je croque dedans, et passe le morceau restant sur mon clito et ma vulve. Après avoir caressé mon sexe avec la fraise, il la mange et reprend le cunni de plus belle.
WOUAW ! MAIS, QU’EST-CE QU’IL ME FAIT PUT*** ?! IL ME REND FOLLE !!
J’ai joui tellement fort dans sa bouche ! Je crois que c’était la première fois de ma vie que j’avais un orgasme aussi puissant !
Il relève la tête, satisfait de ce qu’il venait de me faire, remonte le long de mon corps en l’embrassant, jusqu’à ma bouche et chuchote :
"- Les fraises à la cyprine, ce sont mes préférées …"
(Quoi ?... Ce mec est dingue en fait !... Mais, j’adore ça !)
Il se relève, déboutonne son jeans et l’enlève, pendant que je reprends toujours mes esprits sur le canapé. Il est debout devant moi en boxer et, il est magnifique. Son corps. Ohlalaaa ... Il me dit qu’il revient. 2mn après, il revient, effectivement, sans le boxer, et une capote à la main. Ce que je vois me donne directement l’eau à la bouche.
Je me redresse et lui, s’assoit sur le canapé. Je me penche alors vers lui, saisis son sexe avec ma main et commence à le masser, il ne tarde pas durcir et prendre une belle taille. Je commence alors à passer ma langue sur son gland, je salive un maximum, pour que le mouvement de ma main sur sa queue soit plus fluide, et je le prends en bouche, je le suce comme je n’ai jamais sucé personne. J’accordais le rythme de ma main avec celui de ma bouche. Je suçais, léchais son sexe en érection avec autant de plaisir qu’il m’avait lui-même lécher. Et l’entendre gémir, me motivait encore plus. Une de ses mains caressait mon dos, et agrippait mes fesses de temps en temps.
"- Aaaah, put*** ! Tu fais ça bien… Mais je ne veux pas jouir comme ça, je veux jouir en toi."
Je relève donc la tête, lui, met la capote, et me demande de me mettre à quatre pattes. Il se positionne derrière moi, mais juste avant de me pénétrer, il se baisse pour passer sa langue une dernière fois. Quand il rentre en moi, on pousse tous les deux un gémissement. Ses coups de reins sont d’abord lents, puis il accélère légèrement et reste à ce rythme-là. C’est tellement bon. De temps en temps, il y va plus profondément. L’orgasme se rapproche.
"- T’arrête pas … Plus profond." Je gémis.
Il me répond :
"- Ok, ma belle." Je me penche plus pour pouvoir encore mieux le sentir. Lui, va chercher, au plus profond, comme je lui demande, toujours sans accélérer, mon deuxième orgasme.
"- Ça va ? On continue ?"
qu’il me demande. J’avais envie de lui répondre « fais tout ce que tu veux de moi, je m’en fous ». Mais j’ai juste répondu oui. Il se retire pour que je me retourne et que je me mette sur le dos. Il place une de mes jambes sur une de ses épaules, et laisse l’autre posée. Là, le rythme est déjà plus soutenu, et je suis en train de me dire qu’il va peut-être réussir un tiercé gagnant. Mais, avant que j’arrive, une fois de plus, au point de non-retour, il jouit.
Il enlève la capote, y fait un nœud, et l’enveloppe dans du papier, puis s’allonge à côté de moi. On finira, plus tard, les fraises, on parlera, beaucoup, et je passerai le reste de la nuit chez lui.
Comment on dit déjà ? « Il ne faut jamais dire, Fontaine, je ne boirai pas de ton eau » ?
TALEENAH
"Cette histoire est vraie puisque je l'ai inventée." Boris VIAN
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(1) Créolisme : imbécile (2) Trad. Anglais : l’autre femme (3) En référence aux films Star Wars, la Force et son côté obscur (4) Paroles d’une chanson du groupe de rap français IAM « L’Empire du Côté Obscur » sur l’album « L’Ecole du Micro d’Argent » qui fait également référence à Star Wars et surtout Dark Vador, métaphore pour expliquer que le personnage dans la merde avec cette histoire ! (5) Trad. Créole : « d’après moi » tellement sûre de moi (6) Trad. Créole : ne te laisse pas déstabiliser, impressionner (7) équivalent de la citrouille (8) Trad. Anglais : fait maison (9)Mollusque que l'on trouve dans les eaux de la Caraïbes. Mets de choix et très apprécié aux Antilles (10) Trad. Créole : Fichtre !
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