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La Chair est Faible ...

  • Photo du rédacteur: Taleenah
    Taleenah
  • 19 juin 2020
  • 6 min de lecture

Dernière mise à jour : 5 déc. 2021





Je jette un dernier coup d’œil dans le miroir du pare soleil de ma voiture avant d’en sortir.

C’est décidé, j’arrête tout aujourd’hui. Non, cette histoire ne peut plus durer. Et puis ça ne me ressemble pas, moi qui ai toujours eu des relations stables avec mes compagnons. Je suis une femme sérieuse, pas du genre à se laisser aller avec n’importe qui et n’importe comment.

Mais, je dois avouer que je n’avais jamais connu d’homme comme lui auparavant.

Je l’ai rencontré lors d’une soirée organisée par mon entreprise pour remercier certains de nos gros fournisseurs. Il m’a tout de suite plu, il dégageait une telle confiance en lui et avait un tel sex-appeal que la plupart des femmes n’avaient d’yeux que pour lui. Mais c’est avec moi qu’il a passé la soirée, on a discuté pendant des heures.

En plus d’être beau, il est intelligent et intéressant, avec de la conversation ce qui est de plus en plus rare de nos jours, malheureusement. Comment donc ne pas tomber totalement sous le charme de cet homme ?

On s’est donc vus et revus. Il se conduisait en véritable gentleman. Même trop, car au bout de 3 semaines et plusieurs rendez-vous, on n’était toujours pas passé à l’acte. Jusqu’au soir où après un repas chez moi, pensant que j’allais enfin avoir droit à mon dessert, alors qu’on était en pleine séance de caresses et de baisers fiévreux, il m’annonce qu’avant d’aller plus loin, il se devait d’être franc avec moi en me disant qu’il était « non monogame » donc pas pour les relations exclusives et que je ne devais pas attendre ce genre de chose de lui. Autant dire que sur le coup, ça a refroidi quelque peu mes ardeurs. Il a ensuite rajouté qu’il m’appréciait de plus en plus et qu’il voulait que ça aille effectivement plus loin entre nous et m’assura qu’il serait toujours là pour moi en cas de besoin.

Je me disais que c’était un peu contradictoire, comment pourrait-il être toujours là pour moi alors qu’il ne serait pas totalement à moi ? Il m’a expliqué sa façon de voir les choses, et même si je suis restée assez perplexe sur son mode de vie, je ne voulais pas passer à côté. Et puis je sortais depuis peu d’une relation de 2 ans, un peu de légèreté ne pourrait pas me faire de mal.

Sauf, qu’aujourd’hui cela fait déjà 6 mois que ça dure, Mon Dieu, 6 mois ?...

Vais-je pouvoir continuer à le voir sachant que je ne suis pas la seule ?

Comment ai-je pu laisser ça durer aussi longtemps d’ailleurs ?

Peut-être parce que pendant tout ce temps, il m’a donné les meilleurs et les plus incroyables orgasmes de ma vie et que je suis devenu complètement accro à son corps, à nos ébats et à tout le reste.

Non, là, c’est décidé, je dois mettre fin à cette relation. On en a déjà parlé au téléphone, c’est d’ailleurs lui qui a voulu que je le rejoigne à son bureau un peu après la fermeture pour en parler de vive voix. Je sais qu’il n’est évidemment pas d’accord avec ma décision, mais c’est MA décision, pas la sienne, il devra l’accepter.

Si seulement ces voitures pouvaient arrêter de klaxonner pour un rien, je pourrais me concentrer sur mon speech, celui que je prépare dans ma tête depuis des heures. Je descends enfin de la voiture et me dirige vers la porte d’entrée de sa société. Celle-ci étant déjà fermée, il vient m’ouvrir. Il a un air grave sur son visage, ce qui le rend malgré lui, encore plus sexy à mes yeux.

Pfffff, ça va être dur.

On arrive dans son bureau qu’il ferme, mais je reste debout là, je n’ose même pas m’avancer dans la pièce comme si j’envisageais de m’enfuir à tout instant.

« - Marc, tu sais qu’il faut qu’on parle, je n’ai pas changé d’avis depuis hier, et ça fait déjà un moment que j’y pense … »

« - Donc tu es vraiment sûre de toi ? Tu veux arrêter ? Tu ne veux plus me voir ? ».

Il se rapproche de moi au fur et à mesure de ces questions, il est si proche de moi maintenant, que je peux sentir des relents de son parfum sur sa chemise, ce qui me fait tourner la tête, j’aime son odeur.

Putain ! Reste concentré !

« - Tu te doutais bien que ça allait arriver un jour, j’ai bien compris ton mode de vie mais je ne peux pas en faire partie, ce n’est pas ce que je veux, ce n’est pas ce qui est bon pour moi »

« - Ah bon, je ne suis pas bon pour toi ? Pourtant j’étais sûr de te faire le plus grand bien. Tu es sûr que ce n’est pas ce que tu veux, tu ne veux plus que je te fasse l’amour, que je te fasse jouir ? Tu ne veux plus de ma tête entre tes cuisses ? »

Mon Dieu ! Je sens déjà ma culotte devenir humide. Mais, je lui ordonne de se taire car je n’arrive plus à réfléchir, à me rappeler ce que j’avais préparé, mon speech, et le repousse car il s’est rapproché trop dangereusement de moi.

Ma réaction le surprend. Mais il ne se laisse pas démonter pour autant. Il revient de plus belle vers moi et là, il me presse contre la porte de son bureau. Puis, il me dit dans le creux de l’oreille :

« - Ne nous fais pas ça, ma puce, s’il te plaît ».

En même temps, je sens une de ses mains passée sous ma robe, remonter le long de ma cuisse. Je stoppe la course de sa main avant qu’elle n’arrive plus loin.

« - Marc, s’il te plaît, on ne peut pas … JE ne peux pas continuer »

Il me répète qu’il ne peut pas se passer de moi, que, lui, aime cette relation spéciale que nous avons, et qu’il ne veut pas que ça s’arrête. Mais je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il doit peut être dire la même chose aux autres.

Pourquoi les hommes veulent-ils le beurre et l’argent du beurre ?

Pourquoi n’arrête-il pas de me dire qu’il a envie de moi, qu’il aime mon corps ?... ça me rend folle.

Il m’embrasse dans le cou, et je le laisse faire, c’est plus fort que moi, il est ma faiblesse. Et je peux sentir son début d’érection ce qui m’excite encore plus. Mais je ne bouge pas, je suis comme paralysée, torturée entre mon excitation pour lui et la résolution que j’avais de rompre avec lui, qui s’envole petit à petit. Je me déteste pour ce manque de volonté qui ne me ressemble pas.

Ma main ne fait plus blocage, du coup, les siennes caressent déjà mes fesses, les malaxent.

« - Laisse-moi te donner du plaisir, ma belle »

Il m’attrape et on se dirige vers son bureau. Je me retrouve penchée en avant les mains sur le bureau, lui derrière moi. Il remonte ma robe pour attraper ma culotte et la faire descendre. Il me l’enlève. Il est maintenant à genoux, me demande d’écarter les jambes, pour pouvoir y glisser son visage et surtout sa langue. Il commence à peine que mes jambes s’affolent et se mettent à trembler. Il lèche, suce, aspire, me fouille avec sa langue. Mes cris deviennent de plus en plus aigus, à mesure que l’orgasme arrive. Heureusement que les bureaux sont vides sinon j’aurai eu besoin d’au moins un oreiller pour étouffer mes cris. Après m’avoir fait jouir, il se relève et débarrasse le bureau en jetant la moitié de ses affaires par terre. Je me penche alors complètement, là où il a fait de la place, pour qu’il me prenne en levrette.

Dans le reflet de la grande fenêtre teintée de son bureau, je crois voir quelqu’un, une femme dans une robe rouge. Cette femme en rouge qui me voit en train de me faire baiser et de prendre du plaisir, c’est moi. Sauf qu’elle me regarde avec un air désapprobateur et secoue la tête. C’est mon autre moi, ma conscience, peut-être. Mais au moment, où Marc me donne une fessée, l’hallucination disparaît et je me laisse envahir par un deuxième orgasme.

Bye Bye, bonne conscience !

Une fois, fini, on s’est vite enfuis, pour se rendre chez lui, et prendre une douche ensemble, pour mieux recommencer.



TALEENAH

"Cette histoire est vraie puisque je l'ai inventée." Boris VIAN



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