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Excitante Promiscuité

  • Photo du rédacteur: Taleenah
    Taleenah
  • 17 juin 2020
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 27 févr. 2021






Cette année-là avait été une année riche en rencontres, amicales et plus qu’amicales.

Un groupe s’était presque naturellement formé, homogène, entre anciens et nouveaux amis.

Avec ce groupe ; sorties, fêtes, soirées, escapades et nouvelles expériences se sont enchaînées. Et des couples éphémères sont nés.

Conséquences de l’effet de groupe. Presque inévitable, il semble.

Cela faisait un peu plus d’un mois qu’on préparait le prochain petit séjour pour notre équipe.

Le Carnaval de Notting Hill à la fin du mois d’Août.

J’étais d’ailleurs en charge de la réservation des chambres d’hôtel, tandis que d’autres géraient les billets de train. Mon côté organisatrice était comblée.

J’ai dû malheureusement séparer le groupe en 2, car il n’y avait pas suffisamment de places pour tout le monde dans l’hôtel que j’avais choisi et que je connaissais déjà.

Mais j’ai, bien sûr, fait en sorte que mon casse-croûte du moment et moi-même soyons ensemble.

Nous étions donc 6 (4 garçons et 2 filles dont 2 « couples ») dans mon hôtel, et 4 (3 filles et 1 garçon dont 1 « couple ») dans un autre.

Arrivés tôt dans la matinée, on a heureusement pu laisser nos bagages à la consigne des hôtels en attendant de pouvoir s’approprier les chambres.

Nous voilà donc partis arpenter les rues de Londres, se goinfrer de (1)Double Whooper, et faire un peu de shopping.

Les défilés et parades ne commençant que le lendemain, on a profité de cette journée pour faire un peu ce qu’on voulait.

Un des membres du groupe, ayant vécu à Londres à une époque, avait des contacts sur place que nous avons rejoints plus tard dans une soirée.

Wouaw ! Et quelle soirée ! L’ambiance était (2)« amazing » !

De retour à l’hôtel, les esprits et les corps étaient encore très chauds malgré la température extérieure. Et, en dépit de la répartition, filles et garçons séparés, les choses ont évidemment dérapé au moment de se coucher.

Après avoir pris une douche bien méritée et nous être changées dans notre chambre, ma copine et moi, ne tardons pas à débarquer dans celle des garçons, où elle aussi à son « Kinder Bueno » comme elle aimait l’appeler.

« - Allez hop, hop, hop, ceux qui ne sont pas accompagnés, dehors ! On vous laisse notre chambre ! »

J'avais ouvert la porte après avoir frappé mais sans avoir attendu l’invitation à entrer.

De toute façon, le sujet a déjà été abordé durant la soirée, pendant que les corps se frottaient sur les rythmes de Dancehall et de Soca, et que la chaleur montait. C’était juste la suite logique !

« - Ouais, ouais, c’est bon, on s’en va, on vous laisse faire vos cochonneries ! »

Une fois, les 2 garçons de trop partis, chacun des couples dans un lit, on s’est rendus compte de la promiscuité. Est-ce qu’on allait vraiment le faire sachant que les lits étaient placés l'un en face de l'autre à à peine un mètre ?

Je ne suis pas pour l’exhibitionnisme, et j’ai un minimum de pudeur, mais j’étais déjà tellement excitée que je n’ai pas longtemps hésité à prendre les choses en main au sens propre comme au figuré. J’ai donc posé ma main sur le boxer de mon partenaire de jeux.

« - Ça te dérange vraiment qu’on soit dans la même pièce qu’eux ? »

« - Si ça ne te dérange pas, ça ne me dérange pas ».

Je n’en espérais pas moins de sa part.

Je le caresse donc doucement d’abord, juste pour le sentir grossir assez avant de vraiment mettre la main dans son boxer et de le masser plus intensément. Sa respiration change.

Heureusement, les lits étaient très grands et équipés de grandes couettes, donc nous étions bien cachés.

On remarque quand même qu’aucun bruit ne vient de l’autre lit. Soit ils se sont endormis, soit ils sont très discrets. On n’ose pas lever la tête pour vérifier. Et personnellement, je préfère me concentrer sur ce que j’ai dans la main et que je m’apprête à mettre dans ma bouche. Je m’applique comme d’habitude, mais j’ai vite chaud sous la couette. Il la relève pour moi, ce qui découvre son torse mais ne dévoile pas ma tête. Ah oui, c’est mieux. Et je le suce de plus belle, ce qui lui fait lâcher quelques gémissements alors que jusque-là il se retenait.

« - J’arrête ? »

« - Non, non, non ».

On chuchote.

Ensuite, vient mon tour. Et sincèrement, je ne sais pas si je vais réussir à me contenir totalement car Dieu seul sait qu’il est doué à ce niveau-là. Il commence très doucement. Ses coups de langue sont lents et légers. Il m’effleure du bout de la langue, avant de me lécher franchement. Mais, quand il attrape mon clitoris entre ses lèvres pour le suçoter, je laisse échapper malgré moi un cri de plaisir.

« - Chuuuut ! Tu vas les réveiller » (chut, chut, chut, facile à dire hein, il est marrant lui)

Surtout qu’il recommence. En fait, ça l’amuse de me pousser à bout. Du coup, mes gémissements se transforment en un petit rire nerveux à chaque fois que sa langue pénètre mon intimité.

« - Hey, heyy, vous faites quoi là ?! »

Bon bah voilà, ils étaient réveillés apparemment. Oups !

(3)«Ayen Timal Pooowwww ! Domi ! ».

On éclate tous de rire.

On se met sur pause, et on attend un peu. On n’avait pas l’intention de tout arrêter en si bon chemin. Et quand on a été à peu près sûr qu’ils s’étaient rendormis, on a repris nos petites affaires.

Il avait ses capotes à proximité. Il en a donc pris une. La pression ayant eu le temps de redescendre, je l’ai repris en main et lui-même a mis en action ses longs doigts.

Une fois, à nouveau prêts tous les deux, il a enfilé la protection, s’est allongé sur moi, et m’a pénétré. J’ai retenu ma respiration et fermer les yeux. Concentration maximum. On essayait de ne pas faire de bruit, mais le lit, à lui seul, nous trahissait.

Et puis, il s’est redressé et a voulu que je mette mes jambes sur ses épaules, une position qu’il sait que j’apprécie. A cet instant, j’ai vraiment espéré que nos camarades de chambre soient profondément endormis. On s’est arrangés pour que je tienne la couette de telle façon qu’il n’y ait que mes jambes sur ses épaules et sa tête qui soient visibles, si par malheur, les autres levaient leurs têtes, en face.

Il me tenait par les cuisses, en enchaînant les coups de reins et embrassait mes jambes de temps en temps. Mon Dieu. J’avais la bouche grande ouverte, heureusement aucun son n’en sortait. Mais quand j’ai senti que je ne pouvais plus me retenir, j’ai lâché la couette et couvert mon visage avec mes mains pour essayer d’étouffer mes cris. Je ne maîtrisais carrément plus rien.

Je ne me préoccupais plus de savoir si on me voyait ou pas d’ailleurs. Après tout, c’est le bienfait même de l’orgasme : la perte de contrôle. Et lui, imperturbable, gardait le rythme.

« - Putaaaiiinnn ! ! »

Long et très grave, sorti de sa bouche quand il a joui.

Juste avant de m’endormir, j’ai entendu des bruits venant de l’autre lit. Alors, soit ils attendaient qu’on finisse, soit on leur a donné envie de s’y mettre. Après la journée qu’on venait de passer, la soirée et cette partie de jambe en l’air, j’étais bien trop naze pour y prêter plus d’attention, de toute façon.



TALEENAH


"Cette histoire est vraie puisque je l'ai inventée." Boris VIAN


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(1) sandwich/burger du BURGER KING (2)Trad. Anglais : Incroyable (3) Trad. Créole : « Rien, mec, rhoooo, Dors ! »

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