Escapade Martiniquaise
- Taleenah
- 19 juin 2020
- 7 min de lecture
Dernière mise à jour : 5 déc. 2021

Voilà ! Ma première fois en Martinique ! Il était temps ! Cela fait des années que je voulais partir à la découverte de l’île sœur.
Maintenant qu’une de mes amies y vit avec son mari, c’est plus pratique ! Je peux y aller et être logée, nourrie et en plus avoir mes guides touristiques personnels !
Je commence doucement et je ne viens que pour un week-end prolongé. Mais, après j’aurai une raison supplémentaire de revenir et pour un peu plus longtemps.
A mon arrivée, le vendredi après-midi, mes hôtes me dévoilent tout de suite le programme de mon petit séjour. Ils ont tout prévu, on dirait : sorties plage, visites, soirées, bonne bouffe ect … Ils veulent vraiment que je garde un bon souvenir de mon premier passage sur l’île aux fleurs. Et puis 3 jours et demi, ça passe vite !
Première soirée au calme avec un festin préparé en mon honneur. Le réveil le lendemain étant prévu à 6 heures, on a préféré ne pas sortir, et puis ça nous a permis ma copine et moi de rattraper le temps perdu en se racontant toutes nos histoires et en faisant les mises à jour. On n’a finalement pas tant dormi que ça et le réveil a été dur.
Donc, programme de la journée du samedi : balade en kayak, visite des îlets, plage et barbecue.
Je suis partante pour tout, sauf pour le kayak. Je ne suis pas du tout rassurée à l’idée de monter sur un de ces trucs flottants et de devoir ramer en pleine mer. Je ne pense qu’à une chose : qu’il se retourne et que je me retrouve à l’eau.
Bref.
Tout le monde essaye de me rassurer un maximum, en me disant que de toute façon, j’aurai un gilet de sauvetage et que je ne serais pas seule, au contraire, que je serai en de bonnes mains.
A moitié rassurée, je me laisse embarquer pour cette journée.
D’ailleurs, c’est une belle journée qui commence, il fait super beau, le soleil brille et brûle même un peu.
Une fois arrivés sur le site, le reste du groupe nous attend déjà. On fait les présentations, et le mari de ma copine me présente son meilleur ami, Julien. Je le détaille très rapidement de la tête aux pieds, avec plaisir. Bien bâti et très séduisant, le Julien, et son sourire. Wouaw, il a les dents super blanches. En une fraction de secondes, j’imagine déjà les morsures que cette belle dentition pourrait laisser sur mon corps. Il me sort de ma petite rêverie pour m’apprendre que c’est avec lui que je serai sur le kayak. Alors là, ça ne pouvait pas me faire plus plaisir. Pendant un cours instant, j’oublie même mon appréhension.
On rassemble toutes nos affaires, sans oublier la petite glacière, et on forme les duos. Juste avant de monter sur le kayak, j’inspire profondément. Julien le remarque, me sourit, se rapproche de moi et me dit :
« - Ne t’inquiète pas, tout va bien se passer, il ne t’arrivera rien avec moi, et dans le pire des cas, si tu tombes à l’eau, je me ferai un plaisir de te repêcher et de te faire du bouche à bouche »
Il me fait un clin d’œil. Je reste sans voix devant son assurance. Il me fait plus d’effet que je le pensais en fait.
Une fois installée dans notre petite embarcation, nous sommes prêts à partir. Il me donne gentiment quelques indications sur comment manier correctement les pagaies. Il m’a même proposé de ramer seul mais j’ai refusé, je voulais malgré tout participer.
Il me fait la conversation, ce qui n’est pas très pratique étant donné qu’il est derrière moi, mais efficace, car parler me détend. Il me met à l’aise et essaye de me faire rire. Au final, la traversée dure environ une vingtaine de minutes si ce n’est plus. Et la majeure partie du temps, les eaux n’étaient pas profondes.
C’est donc saine et sauve que j’arrive sur la plage avec mon charmant copilote. J’ai quand même un peu mal aux bras. Ma copine me donne une claque sur les fesses.
« - Alors, ça va, t’as survécu ? On t’as mis exprès avec le plus doué »
Je confirme effectivement que ça a été, plus de peur que de mal. En tout cas, l’endroit est magnifique, la plage est belle avec un sable blanc et très fin, l’eau est chaude. On va passer une super journée c’est sûr.
Après qu’on se soit tous bien installé et que le barbecue soit prêt pour les grillades, Julien me propose de reprendre le kayak afin de me faire découvrir un îlet, en attendant que le repas soit vraiment prêt. Il m’explique qu’on est passés devant sans s’arrêter à l’aller, mais qu’il est intéressant à cause de sa végétation.
J’accepte la proposition. En fait, je ne suis pas contre l’idée de me retrouver seule avec lui un petit moment. J’aime déjà sa compagnie.
Au moment où on s’apprête à partir, quelqu’un lance « Attention aux méduses ! »
Je pousse un cri pendant que Julien rigole.
« - Mais non, t’inquiètes, c’est pour te faire peur, il n’y a pas une seule méduse ici »
Pfffff. Tchip ! Les cons ! C’est pas marrant !
L’îlet en question n’est pas loin, et en cinq minutes, on accoste. Il m’aide à me relever. Hum, ses bras. Les muscles de ses bras sont bien dessinés. Je trouve ça très sexy.
Commence donc la petite visite, mon guide improvisé me montre certaines plantes et quelques iguanes qui ont élus domicile sur ce petit bout de terre. Je dois avouer que je suis plus intéressée par lui que par ce qui sort de sa bouche. Je me surprends à le mater. Le laisser avancer pour regarder ses fesses dans son short de bain mouillé qui lui colle à la peau.
Puis, quand je lève la main pour essayer de repousser une branche, je me rends compte que j’ai mal aux bras et aux épaules, je lâche un petit gémissement de douleur.
Julien entend ma plainte, et se retourne vers moi.
« - Qu’est-ce qui se passe ? Tu t’es fait mal ? »
Je lui réponds donc que j’ai juste mal aux épaules mais que ça doit être à cause du kayak. En un instant, il se retrouve derrière moi et commence à me masser doucement. Sur le coup, je suis tellement surprise que je ne réagis pas, et en même temps, c’est tellement agréable que je n’ai pas envie qu’il s’arrête.
« - Ça va ? Ça te fait du bien ? »
Oh oui, ça me fait un bien fou. Sans m’en rendre compte, je soupire, je gémis même. Et puis, je sens ses lèvres sur moi. Il dépose d’abord un doux baiser sur mon épaule, puis dans le creux, remonte vers mon oreille et me demande s’il peut continuer. J’ai la gorge sèche tout d’un coup, mais j’arrive quand même à répondre « oui ».
Il attrape alors le lobe de mon oreille entre ses lèvres, le suçote et le mordille avant de s’occuper de mon cou qu’il lèche et qu’il embrasse.
Mon Dieu, mais qu’est-ce qui se passe, qu’est-ce que je fais, je me laisse faire comme ça alors que de lui, concrètement, je ne connais que le prénom.
Mais, c’est vrai qu’il m’a tout de suite plu, qu’il a été en plus adorable avec moi et m’a mise vraiment à l’aise pour le kayak. Et là, il me fait du bien, et je dois avouer que cela fait un petit moment que je n’avais pas ressenti ça, ma dernière séance de good sex remontant bientôt à 3 mois.
Et puis merde, quoi ! Je suis en week-end, je suis venue pour m’amuser et me détendre, et, apparemment, le Julien connaît des méthodes de relaxation intéressantes.
Je me retourne donc pour lui faire face et l’embrasse. Ses lèvres sont douces avec un goût salé, sa langue est chaude, comme tout son corps, en fait, et je peux sentir que je ne laisse pas du tout indifférent. Ses mains se baladent sur moi, caressent mon dos, mes fesses, les agrippent, les malaxent. J’adore ses mains sur moi. J’ai envie de lui. Là. Maintenant.
Il doit lire dans mes pensées car il me dit qu’il a envie de moi aussi. Il m’attrape alors par la main, et m’emmène à l’ombrage d’un mancenillier. On s’allonge sur le sol tout en continuant à s’embrasser. Entre deux baisers, il me dit que je lui ai tout de suite plu. Quoi ? Lui aussi ? Je suis ravie.
Il se redresse pour enlever autour de son cou le cordon relié à la pochette imperméable qui contient son téléphone portable et le dépose à côté de moi.
« - Je n’ai pas de capote donc je peux pas te faire l’amour comme je voudrais, mais je ne te laisserai pas repartir à la plage comme ça »
Il défait en même temps le bas de mon maillot, et descend à la source. Oh mon Dieu, sa langue. Elle est magique. Il alterne les coups lents et rapides, s’amuse avec mon petit bourgeon et se faufile dans mon sanctuaire pour mieux revenir taquiner mon clitoris.
Je perds peu à peu pied quand je me rends enfin compte du portable qui vibre à côté de moi.
Je lui signale et il me demande de répondre en mettant le haut-parleur.
On entend alors la voix de son meilleur pote qui dit que le repas est prêt et qu’on devrait se dépêcher de revenir si on veut avoir quelque chose. Il répond rapidement un « Ok, on arrive !» et je me charge de raccrocher. Il replonge immédiatement la tête dans mon sexe humide et affamé, et recommence de plus belle à m’explorer. Lui-même pousse des petits soupirs de contentement, comme quelqu’un qui mange son repas préféré. Heureusement, l’îlet est désert, je peux donc me lâcher et exploser dans sa bouche dans un grand cri de jouissance.
« - Si on n’était pas attendu pour manger, c’est toi que je dégusterai toute la journée »
Je me redresse, l’embrasse et lui dit qu’on a encore le temps de se goûter mutuellement et plus encore.
Avant de repartir, il calme son érection, faudrait quand même pas éveiller les soupçons.
A notre retour sur la plage, on se sépare comme si de rien n’était et en rejoignant ma copine, je lui dis à l’oreille :
« J’adore le kayak, j’adore la Martinique ! »
TALEENAH
"Cette histoire est vraie puisque je l'ai inventée." Boris VIAN
Comments