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Embouteillages Gourmands

  • Photo du rédacteur: Taleenah
    Taleenah
  • 19 juin 2020
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 5 déc. 2021





Après cette grosse semaine de travail et surtout les soucis de voiture, j’étais bien contente qu’on soit vendredi. En plus, je pourrai enfin récupérer ma caisse demain. Elle me manque, je n’aime pas être dépendante !

Donc, en attendant, c’est mon chéri qui fait le taxi. Il m’a amené tous les matins et est venu me chercher tous les soirs. Mon héros. Heureusement que ma galère est tombée pendant sa semaine de congés, sinon ça aurait été plus compliqué. Ce fut ma chance dans toute ma malchance.

18h pétante, je reçois un texto de sa part pour me dire qu’il est là et qu’il a une petite surprise pour moi. Ah oui ? Je me demande bien ce que ça peut être. Je m’empresse donc d’éteindre mon ordinateur de bureau et de prendre mon sac.

Une fois dans la voiture, on se fait un rapide bisou, et il me tend une petite boite en carton. Je reconnais tout de suite le style de ma boulangerie/pâtisserie préférée. Il m’a ramené mon dessert au chocolat favori.

« - Je savais que ça te ferait plaisir, surtout après cette semaine »

N’est-il pas adorable franchement ? Et puis, il me connait tellement bien. Je l’embrasse à nouveau et ne perds pas de temps pour attaquer mon petit cadeau gourmand.

On se retrouve, comme tous les soirs à cette heure-là, dans les embouteillages, mais bizarrement, ça ralentit encore plus que d’habitude.

Pffffff… Quelle galère.

Juste avant de terminer mon dessert, je mets un peu de chocolat sur mes lèvres, et je lui demande s’il veut goûter, en me penchant vers lui, pour le taquiner. Bien sûr, il rentre tout de suite dans mon jeu et passe d’abord sa langue sur mes lèvres avant de m’embrasser à pleine bouche. De toute façon, on est quasiment à l’arrêt donc on peut s’embrasser comme on veut, ça ne craint rien. D’ailleurs, je me sens tout d’un coup d’humeur coquine, peut-être est-ce le chocolat qui me fait de l’effet. Oui, mettons donc ça sur le dos du chocolat. Mes mains commencent alors à se faire baladeuses, et à chercher un autre type de gourmandise. Après tout, pourquoi n’aurait-il pas droit lui aussi à une gâterie ?

Ma main caresse doucement son entrejambe à travers le tissu de son short de sport et de son boxer. Je peux déjà sentir son excitation grimper ou devrais-je dire gonfler.

« - Tu es sûre de toi ? Si tu commences, tu dois finir, tu le sais »

En guise de réponse, je glisse ma main dans son boxer pour en faire sortir son engin dont je peux maintenant admirer la belle érection. La circulation avance tout de même un peu donc, il faut que je lui laisse un minimum de marge de manœuvre pendant que je m’occupe de lui. Il recule légèrement son siège et arrive à baisser un peu plus son short pour me faciliter la tâche et, lui, être plus à l’aise.

J’attends un peu avant de me pencher carrément sur lui et de me le mettre en bouche, les vitres de la voiture n’étant que faiblement teintées, j’ai quand même un peu peur que nos voisins automobilistes ne comprennent ce qui passe et veuillent jouer les voyeurs. M’enfin, ça ne serait pas la première fois, depuis les débuts de notre histoire, nous nous sommes déjà retrouvés dans des situations plutôt folkloriques à cause de nos envies soudaines de sexe en extérieur.

De bons souvenirs, après coup.

Une fois, en action avec ma bouche sur le sexe de mon homme, je peux presque sentir les battements de son cœur s’accélérer à mesure que son plaisir augmente. Je joue avec son gland que je lèche, suce, et aspire. Je passe et repasse ma langue sur toute la longueur de sa verge. Quand il sent que c’est trop, il me demande soit de ralentir, soit d’arrêter complètement. Ce n’est pas le moment d’avoir un accident, surtout dans ces circonstances. Vous imaginez, expliquer le pourquoi du comment aux gendarmes !? Non, merci !

Mais, j’aime lui donner du plaisir comme ça, et l’entendre gémir tout en faisant son possible pour rester un minimum concentré sur sa conduite. Je profite maintenant que nous soyons complètement arrêtés, en plein trafic, pour accélérer le mouvement, je sens qu’il n’est pas loin de la jouissance et il me le dit. Au moment où il m’appelle par mon petit nom, je sens un liquide chaud couler dans ma bouche. Hum, voilà une bonne chose de faite. Il a même le temps de bien se remettre de ses émotions puisque la circulation ne redémarre pas de suite. De mon côté, je pars à la recherche d’une bouteille d’eau, histoire de me rincer la bouche, je sais qu’il en a toujours une dans sa voiture. Je suis obligée de me pencher vers l’arrière, car il y en a bien une, mais, coincée sous mon siège. Il en profite pour me pincer les fesses.

Il me dit aussi que ce qui vient de se passer n’est que le début, et qu’une fois arrivé à la maison, je prendrai cher. J’aime quand il me « menace » de cette façon, ça m’excite terriblement, et je sais que ce ne sont jamais des paroles en l’air.

Comme par hasard, notre chanson passe à la radio, au même moment, j’augmente le son : Kassav – Pa Bizwen Palé. On s’embrasse et on se met à chanter … « vini pren’y, vini pren’y … »


TALEENAH


"Cette histoire est vraie puisque je l'ai inventée." Boris VIAN




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