Célébration !

Ce soir, c’est notre anniversaire. 5 ans d’une relation passionnelle et tumultueuse.

Les 3 premières années, on a dû se séparer une bonne dizaine de fois, certains disaient que notre amour était malsain, nous répondions que c’était juste que la passion entre nous était trop forte. Il faut avouer qu’on avait à peine 20 ans quand on s’est rencontrés. On était jeunes, insouciants, impulsifs. Et puis, ça ne durait jamais longtemps, on s’est toujours retrouvés malgré les petits mensonges et les grosses prises de becs. Entre temps, nous avons grandi et mûri ensemble, et aujourd’hui, nous sommes plus que jamais amoureux l’un de l’autre.

Pour ce soir, je lui sors le grand jeu. J’ai cuisiné une bonne partie de la journée. Je me suis achetée un body rouge en dentelle ultra sexy avec de jolis bas noirs. J’ai prévu de lui faire une petite danse perchée sur des talons hauts.

Quand il est parti ce matin, je lui ai dit de ne revenir que vers 20h, de se préparer chez sa mère, sans lui dire ce qui l’attendait. Par contre, je lui ai demandé de me prévenir, une fois garé sur le parking de la résidence. D’ailleurs, je jette un rapide coup d’œil par le balcon pour voir s’il arrive. Cette une belle nuit, en plus, pas un nuage dans le ciel étoilé.

Tout est prêt. Le dîner, la table, les accessoires, moi. Épilée, parfumée. Mais, il me goûtera, moi, avant ce que j’ai préparé. Une de mes copines m’a offert, lors d’une de nos dernières soirées filles, un coffret sexy comprenant des menottes à fourrure, des plumes, des huiles de massage, un masque et un livre sur comment mettre du piment dans son couple. Pourtant, Dieu seul sait qu’on n’a pas besoin de bouquin pour ça. Toutefois, je compte bien utiliser ce que contient ce coffret.

Texto. Il est là. Je lui dis de monter et de ne pas utiliser ses clés. Quand il frappe à la porte, je lui demande à travers celle-ci de fermer les yeux avant que j’ouvre. Je veux vraiment que la surprise soit totale. En regardant par le judas, je vois qu’il joue le jeu, le sourire aux lèvres. J’ouvre donc.

« - Huuum, ça sent la grosse surprise ! »

« - Chut ! »

Je l’embrasse et je lui mets le masque sur le visage pour qu’il rentre dans l’appartement les yeux bandés.

« - Tu me fais confiance ? »

« - Bien sûr ! »

Je le dirige vers la chaise que j’ai mise au milieu de la pièce exprès pour l’occasion, et l’aide à s’asseoir. En le regardant, je me rends compte qu’il est très élégant avec son pantalon noir et sa chemise grise entrouverte, qui laisse apparaître la chaîne en argent que je lui ai offerte quelques années auparavant et qu’il n’a plus quittée depuis.

Je me rapproche donc de son visage et commence à déposer de tendres baisers sur ses lèvres, son front, ses joues, son cou. Il est couvert de traces de rouge à lèvre. Il cherche à me toucher avec ses mains. Quand il touche mes jambes et sent les bas.

« Hummm... T’as mis des bas, laisse-moi voir ».

Je me déplace, pour me mettre derrière lui et lui masser les épaules. Je me penche pour lécher son oreille, je sais que ça lui fait de l’effet.

« - Tu veux voir le petit show que j’ai prévu pour toi ? »

Il hoche vivement la tête pour dire "oui". Je peux sentir son impatience.

« - Je vais bientôt t’enlever le masque, mais je vais t’attacher les mains, tu n’auras pas le droit de me toucher, en tout cas, pas tout de suite ».

Je prends donc les menottes et les lui mets.

« - Je ne sais pas ce qui m’attends, mais j’aime déjà » dit-il en souriant.

Au même moment, avec la télécommande, je mets en marche le lecteur CD, déjà programmé sur la musique que j’ai choisi.

On peut alors entendre : « Ooow Love to love you babyy … OoowW Love to love you babyyy »

Je lui enlève enfin le masque et repasse devant lui. Il peut maintenant me découvrir dans mon body en dentelle rouge, mes bas et mes talons hauts.

Il grogne en jetant sa tête en arrière et me demande pourquoi je lui fais ça.

« - Parce que je peux, Doudou … Et je sais que tu vas adorer ça »

Et je commence à danser, à bouger mon corps le plus sensuellement possible sur ce son de Beyonce, « Naughty Girl ». Sans me vanter, je suis une bonne danseuse, j’ai toujours aimé ça, j’ai pris des cours dans plusieurs styles différents et je continue d’ailleurs. Et puis, je sais bien que c’est une des choses qu’il aime chez moi.

Je me rapproche de lui, pour le taquiner, le titiller, l’exciter encore plus. Je lui offre une vraie lap dance. Je m’assieds sur ses genoux, et remue en rythme sur lui. Il essaye de m’embrasser dans le cou, sur les épaules, sur chaque partie de mon corps qu’il arrive à atteindre avec sa bouche malgré son « handicap ».

« - Détaches-moi ! »

On dirait un ordre, ce qui me fait sourire. Je fais comme si je ne l’entendais pas, et remue de plus belle. Je peux maintenant sentir son érection, je suis ravie. Je me relève juste pour me retourner et le chevaucher face à face. Je l’embrasse fougueusement et je détache sa chemise. Je me frotte à lui comme le ferait une chatte en chaleur.

« Tonight, I’ll be your naughty girl … » chante Queen Bee. Oh oui, ce soir, je serai ta coquine, ta cochonne, ta vicieuse, tout ce que tu veux …

« - Détaches-moi... ».

Maintenant, c’est plus une supplication. Je peux voir dans ses yeux, son envie, son désir mais aussi une certaine détresse. Il ne peut pas me toucher et ça le rend fou.

Mais non, je ne veux pas, pas tout de suite, j’apprécie trop d’avoir le contrôle. Je me lève et détache le body au niveau du cou pour lui dévoiler ma poitrine. Je le vois passer sa langue sur ses lèvres, presque comme un réflexe à la vue de mes seins qui pointent vers lui. Je me penche pour les mettre au niveau de sa bouche, et il attrape un de mes tétons déjà dur entre ses lèvres, le suçote et tire dessus. Hum, j’adore, il me fait mal mais c’est une douleur exquise. Je bouge pour qu’il fasse la même chose avec l’autre.

Puis,

« - Ma puce, s’il te plait … »

Ok, ça a assez duré, et puis j’avoue que j’ai terriblement envie de lui aussi. Donc, je le détache. Il se lève d’un bond, me prends dans ses bras, me soulève et me dépose sur la grande table de la salle à manger. Il pousse assiettes et couverts.

Il m’enlève mes chaussures, et fait glisser le body vers le bas pour me l’enlever aussi. Je me retrouve nue, enfin pas complètement car il me reste mes bas. Il me détaille du regard, un moment, sans bouger, sans parler, comme un petit voyeur pervers, qui découvrirait pour la première fois mon corps. Puis, il se déshabille rapidement et se retrouve lui-même nu devant moi. Il écarte mes jambes et me pénètre. J’étais déjà tellement mouillée qu’il glisse en moi sans aucun problème. Mon Dieu, c’est tellement bon. Il me pilonne sauvagement comme s'il voulait me punir pour la petite danse et le reste. Mais, j’adore ça. Je crie de plaisir.

« - Oh oui ! Comme ça ! Ouiii ! ».

Les verres sur la table tombent sous ses coups de butoir.

Puis, il arrête d’un coup, alors que je n’étais pas loin d’atteindre le point de non-retour.

« - Non, pas tout de suite ! Tu jouiras quand je l’aurais décidé ».

Alors là, oui, il allait prendre sa revanche en me faisant languir, en m’amenant au bord du précipice sans jamais me lâcher. Mon Dieu, quelle torture !

Il se retire de moi et caresse ma vulve en feu du bout de sa verge. Il taquine mon clitoris de la même façon. Je me tortille dans tous les sens. Je veux qu’il revienne au plus profond de moi. Lui, me regarde avec un sourire presque sadique.

« - Tu t’es bien amusée tout à l’heure, à mon tour maintenant ».

Il récupère une chaise, s’assoit en face de moi et place sa tête entre mes jambes, qu’il me demande de garder bien écartées. Je le sens souffler délicatement sur mon sexe humide, ce qui me donne des frissons et me fait gémir malgré moi. Et, il commence à me lécher. Le plus lentement possible. Il prend son temps. Il fait exprès d’espacer chacun de ses coups de langue parce qu’il veut que je les compte. Oui. Il veut que je compte ses coups de langue sur mon clitoris. Il me menace d’arrêter, si je ne le fais pas.

« - … 5, 6, 7 … OooWw ! »

« - Pardon, je crois que je n’ai pas entendu la suite ! »

« - 8, 9, 10, 11 … Aaah putain ! Pourquoi tu me fais çaaa ? »

« - Parce-que je peux Doudou … Et, je sais que tu adores ça, allez, continue, sinon j’arrête »

Voilà que j’étais prise à mon propre jeu ! En plus, je ne sais plus où j’en suis dans le comptage là. Merde !

« - Euh… 10 ? »

« - Tu ne sais plus compter, ma puce ? On est obligés de recommencer à zéro, là »

Oh my God, il veut me tuer ! C’est donc reparti pour un tour, et cette fois-ci, je tiens, à peu près bon, jusqu’à 17 ! Sauf qu’il me fait un coup en traître, quand il se met à aspirer mon petit bourgeon sans prévenir. Je crie et tout mon corps se met à trembler. Je libère alors, d’un coup, toute la pression cumulée pendant ce petit jeu vicieux.

« - T’as triché ! ». Ça le fait rire bien évidemment.

Il se relève et me prend dans ses bras. Il me soulève et m'emmène dans la chambre. J’en profite pour, tout de suite, reprendre le dessus, au sens propre comme au figuré. Je le chevauche en lui donnant mon dos. De cette façon, il aura une belle vue sur mes fesses, et le mouvement de va-et-vient de son sexe en moi.

A nouveau à mon tour de jouer, je m’empale sur lui, et l’avale dans sa totalité, ce qui le fait gémir. Il pose ses mains sur mes fesses. Ils les caressent. Je commence à monter et descendre sur lui lentement. Je le retire complètement pour mieux le reprendre entièrement. Je sais qu’il aime quand je fais ça, et que ça le rend fou. Donc, je le fais plusieurs fois. Il me claque les fesses. Je prends ça pour un signal, et j’accélère donc la cadence. Avec ses mains, il écarte mes fesses, pour mieux voir le travail. Ça l’excite. Je me penche alors légèrement en avant et accélère encore un peu le rythme. Je l’entends grogner et je peux voir ses orteils se tordre de plaisir. Quelques instants après, il jouit en moi en criant mon prénom.

Mais ce n’est que le début de la soirée. En plus, le dîner que j’ai préparé toute la journée nous attend. Il faut bien prendre des forces pour la nuit qui se prépare. On s’était lancés un challenge quelques jours avant, pour nos 5 ans : l’un devrait faire jouir l’autre 5 fois.

Déjà 1 partout !

TALEENAH

"Cette histoire est vraie puisque je l'ai inventée." Boris VIAN