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Ombres Chinoises

  • Photo du rédacteur: Taleenah
    Taleenah
  • 17 juin 2020
  • 7 min de lecture

Dernière mise à jour : 17 mars 2021






Les vacances de Pâques au pays et les traditions qui vont avec: le crabe, le chocolat, mais surtout le camping entre amis ou en famille sur la plage.

Et cette année, ça se passe entre amis, entre couples d’amis plus précisément. On est une bonne douzaine. D’ailleurs, pas facile à organiser tout ça, qui fait quoi, qui amène quoi, entre la nourriture, les boissons, tout ce qui est ustensiles, équipements. On y sera quand même pour 4 jours et 3 nuits donc, faut ce qu’il faut, pour que tout tourne rond, et qu’il ne manque de rien. On sera sur une plage équipée de douches et de toilettes donc pour l’hygiène, c’est déjà un très bon point.

Une partie de l’équipe est arrivée sur place un jour en avance, histoire d’avoir une bonne place et assez d’espace pour tout le monde. Quand on arrive dans la matinée, mon chéri et moi, il y a déjà 3 tentes et demie de montées, et un coin « cuisine ». De la musique. Je laisse l’homme rejoindre les autres mâles du groupe qui sont présents et s’occuper de monter notre tente, pendant que je range ce qu’on a amené et aide les autres filles avec tout le reste.

Là, on est vraiment en mode, les femmes au rangement et les hommes au « bricolage », mais c’est mieux comme ça de toute façon, donc personne ne se plaint de l’organisation.

En début d’après-midi, tout le monde est enfin installé. Les tentes, un petit chapiteau pour protéger les équipements, la nourriture, mais surtout la petite sono et le groupe électrogène qu’on a loué tous ensemble. On a déjà fait griller pas mal d’ailes de dinde, de pilons de poulet et de merguez, le tout accompagné d’une salade de riz.

Il y a une très bonne ambiance, ça mange, ça boit, ça parle, ça blague, ça rigole, ça danse, ça chante sur la plage … Pendant qu’une partie est au bord de l’eau en train jouer au volley. D’ailleurs, mon homme en fait partie, il ne sait pas rester en place, que ça soit du volley, du foot ou du basket, il faut qu’il joue, c’est un vrai sportif dans l’âme. C’est une des choses que j’aime chez lui, son côté sportif et actif, ce qui lui donne, en plus, un physique de rêve et une endurance de folie. Franchement, je dois avouer qu’il m’épuise complètement quelques fois.

Cependant, je ne me lasse pas de le voir en plein effort, les muscles saillants, son corps en sueur, son air concentré, son air quand il marque un point, un but, un panier, et aussi son air de mauvais perdant, quand il perd ou rate une occasion. Même quand il fait la gueule, il est sexy.

Hum. Je me rends compte que ça m’excite légèrement de le mater en train de jouer donc j’arrête de le regarder pour me raccrocher à une des conversations autour de moi. De toute façon, j’aurai bien le temps de l’avoir pour moi, et d’en faire ce que je veux. Rien qu’en y pensant, j’ai tout d’un coup, la gorge sèche. Est-ce que c’est juste à cause la chaleur, ou est-ce que c’est cette excitation que je ressens et cette envie furieuse de l’avoir en bouche ?... Allez, mettons ça, sur le compte de la chaleur, je vais me prendre une Despé, tiens.

Après avoir digéré tout ce que j’ai mangé, et m’être bien prélassée au soleil, je décide enfin d’aller faire un tour dans l’eau dans un de mes nouveaux bikinis. J’en ai apporté au moins 3. Même en mode camping, il faut que je fasse la belle.

Je ne m’éloigne pas trop du bord, n’étant pas une grande nageuse. Je reste où mes pieds peuvent encore toujours le sable, mais l’eau couvre quand même la totalité de mon corps, il n’y a que ma tête qui dépasse. Je tourne le dos à la plage pour regarder l’horizon, mais je peux encore les entendre rigoler.

Puis, je sens qu’on tire sur la ficelle du haut de mon maillot de bain sans pour autant vraiment le détacher. Je sursaute et tourne la tête. Et, je LE vois avec son sourire et son regard malicieux. Je me retourne, face à lui.

« - Ça va, ma puce ? Hey, j’espère que t’as vu comment j’ai fait manger du sable à Grégory au volley ».

Et, il rigole. J’adore son rire, il est communicatif en plus.

« - Oui ça va, et oui, j’ai vu le vol plané qu’il a fait et surtout son atterrissage la tête la première dans le sable »

Il se rapproche et m’embrasse.

« - Hum, je crois que je l’ai jamais vu ce maillot là, je me trompe ? »

J’enroule mes jambes autour de lui.

« - Non, tu ne te trompes pas, c’est bien nouveau, tu aimes ? »

« - Ah oui, j’aime beaucoup même ! ».

Il m’embrasse, et caresse mes cuisses et mes fesses. Il n’a presque pas besoin de faire d’effort pour me porter, l’eau fait tout le travail. Merci (1)Archimède !

Nos baisers deviennent un peu plus profonds, et je sens l’excitation que j’ai ressentie plus tôt revenir. Apparemment, je ne suis pas la seule à être excitée car il me fait bouger aux rythmes des vagues sur son bassin et je peux alors sentir qu’une partie de lui est bien réveillée. Si on n’était pas dans l’eau de mer, je lui aurais déjà dit de mettre mon maillot de côté et de me prendre là, à quelques mètres des autres. Ayant déjà vécu l’expérience ensemble, je n’en avais pas gardé un très bon souvenir. En effet, « Beebee » (à prononcer Bibi), comme il aime appeler mon vagin, est bien trop fragile et l’eau de mer l’a irritée au point qu’elle n’a plus été utilisable pendant quelques jours. Alors qu’en rivière, on s’en donne à cœur joie !

Le sachant bien, il me dit lui-même que ça va devoir attendre encore un peu. Au même moment, on nous appelle car le sorbet fruit de la passion de Mélissa est prêt. Et il est tellement bon qu’il est vrai que si on veut en avoir, faut pas traîner. Sauf, que Monsieur a toujours son érection et qu’elle a du mal à redescendre. Le pauvre. Je le laisse seul dans l’eau, le temps qu’il se calme, au pire, je lui mets sa part de côté.

Cette première journée de camping sur la plage a filé à toute vitesse, il fait déjà nuit maintenant. Mais heureusement grâce au générateur, on a de quoi éclairer le coin « cuisine » et le reste. Il n’y a qu’au niveau des tentes qu’il est nécessaire d’avoir une lampe torche. Une nouvelle tournée de grillades est en route pour ce soir. Le temps s’est quand même un peu rafraîchi, et les moustiques ont fait leur apparition, donc avec ma lampe, je décide d’aller dans la tente, chercher un bas de jogging et un gilet.

C’était sans compter sur le fait que mon homme me suive.

Donc pendant que je suis en train de me déshabiller ou de m’habiller, je ne sais plus, il rentre dans la tente, me regarde et sourit. Je connais ce regard.

« - Tu sais qu’il faut qu’on finisse ce qu’on a commencé dans l’eau ? »

« - Maintenant ? »

« - Bah oui, pourquoi pas, les autres sont occupés avec la grillade de toute façon, ils n’ont pas besoin de nous »

Sur ces mots, il enlève son t-shirt, se rapproche de moi pour m’embrasser, et enlever ce qui me reste de vêtements. Il fallait quand même qu’on fasse vite avant que tout le monde s’aperçoive de ce qu’on faisait. Je lui enlève moi-même son short de bain et son boxer et la vue de son sexe à nouveau gonflé d’excitation pour moi, me donne soif, mais au lieu d’avoir la gorge sèche, je salive. Je ne perds donc pas de temps et je l’engloutis tout de suite sans ménagement, ce qui le fait instinctivement grogner. Il est allongé, je me suis placée entre ses jambes, je le suce, je l’avale goulûment, je sens qu’il se retient pour ne pas faire de bruit.

J’entends quand même des chuchotements au loin, comme des ricanements, mais trop loin pour que ça soit des gens de notre groupe, donc je ne me laisse pas déconcentrer et continue de donner du plaisir à mon homme avec ma bouche. Puis, il m’arrête pour me demander de venir au-dessus de lui pour un 69. Huumm. J’adore cette position et il le sait. Quand sa langue se glisse dans mon intimité, je ne peux m’empêcher de pousser un long gémissement, il agrippe mes fesses et leur fait faire un mouvement de va-et-vient sur sa langue, ce qui me fait perdre le fil de ce que je suis censée faire pour lui. C’est dur de rester concentré dans cette position, mais j’arrive à le reprendre en bouche, ce qui permet, par la même occasion, d’étouffer mes gémissements.

Et, tout d’un coup,

« - Heyyy ! ! Heyyyyyyy ! ! La lumiiiière ! ! Eteignez la laaaaammmpe ! ! Wooyyeee ! »

HEIN ?!! … QUOI ?!!

On est restés comme figés en entendant ça, avant de réaliser qu’effectivement, dans la précipitation, la lampe torche que j’avais emmené avec moi pour me changer était restée allumée tout le temps, et qu’on devait donc nous voir à travers le tissu de la tente comme des ombres chinoises !

Je me suis presque jetée dessus, en donnant, au passage, un coup de genou dans la tête de mon chéri, pour éteindre cette satanée lampe ! Et là, j’ai compris aussi les chuchotements que j’avais entendu quelques minutes plus tôt.

MON DIEU ! La H.O.N.T.E Internationale !!

Mais, pendant que moi j’étais mortifiée, lui était mort de rire. Il a quand même essayé de me rassurer.

« - Mais non, ma puce, n’aie pas honte, ce n’est pas grave, il n’y a que des adultes ici, et ce sont nos amis, le reste, on s’en fout ! On faisait rien de mal il me semble … Au contraire »

Il me prend dans ses bras et m’embrasse.

Après tout, c’est vrai, il a raison. Je le laisse donc reprendre où il s’était arrêté, ou plutôt, là où on a été interrompu. On finira donc, malgré tout, ce qu’on a commencé et cette histoire sera objet de moqueries pendant des mois voire des années pour nos amis !



TALEENAH


"Cette histoire est vraie puisque je l'ai inventée." Boris VIAN


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(1)La Poussée d’Archimède : la force particulière que subit un corps plongé en tout ou en partie dans un fluide (liquide ou gaz) soumis à un champ de gravité. C'est à partir de cette poussée qu'on définit la flottabilité d'un corps

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